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Burkina : Deux chanteurs engagés créent un mouvement contestataire
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  AFP


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© Présidence par DR
Sommet sur la sûreté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée
Lundi 24 juin 2013. Yaoundé (Cameroun). Avant de quitter Yaoundé, le Président du Faso Blaise Compaoré s’est exprimé face à la presse sur la participation du Burkina au sommet


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OUAGADOUGOU (Région du Centre) - Deux artistes burkinabè connus pour leur engagement contre le régime de Blaise Compaoré, le chanteur de reggae Sam’sK Le Jah et le rappeur Smockey, ont annoncé jeudi le lancement d’un "mouvement citoyen" contre la "mal gouvernance" et pour un "nouveau président".

Présenté à la presse à Ouagadougou, le "Balai citoyen" est inspiré de "Y’en a marre", mouvement de jeunes qui avait été au Sénégal à la pointe du combat contre l’ex-président Abdoulaye Wade.

Le "Balai citoyen" est "un mouvement citoyen pacifique pour nettoyer la mal-gouvernance démocratique, économique et financière et assainir pacifiquement le Burkina Faso", a déclaré Sam’sK Le Jah, revendiquant déjà "plus de 2.000 adhérents" depuis son démarrage il y a une dizaine de jours.

Le mouvement entend oeuvrer à "la résistance populaire", a indiqué le rappeur Smockey. "Nous disons +oui+ à un Burkina nouveau avec une vraie démocratie, une vraie gouvernance, un nouveau président", a-t-il expliqué, envisageant notamment des marches, des sit-in et des concerts.

Le débat sur la succession du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis le coup d’Etat de 1987, agite de plus en plus le Burkina Faso. Ses partisans plaident pour une révision de la Constitution pour lui permettre de se représenter en 2015, mais l’opposition se mobilise contre le futur Sénat, dans lequel elle voit un instrument pour cette modification de la Loi fondamentale.

Le régime Compaoré avait failli être emporté en 2011 par des manifestations populaires et surtout une vague de mutineries survenues à travers tout ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest.



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