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Lutte contre l’incivisme: la CAF veut jouer sa partition
Publié le vendredi 8 septembre 2017  |  Sidwaya




Le Collectif des amis du Faso a organisé, une journée nationale de réflexion sur l’incivisme, le jeudi 7 septembre 2017 à Ouagadougou.

Le Collectif des amis du Faso (CAF) monte au créneau contre la recrudescence de l’incivisme au pays des Hommes intègres. Pour faire face à ce phénomène, il a organisé une journée nationale de réflexion, le jeudi 7 septembre 2017 à Ouagadougou. L’objectif de cette journée, selon le président du CAF, Amadou Thiombiano est de dégager des solutions à même de contribuer à combattre le fléau. Car, a-t-il estimé, c’est une lutte de longue haleine qui nécessite l’implication de tous. «L’incivisme touche tout le monde et nous sommes tous coupables à quelque niveau que nous soyons. Et il faut surtout que nous, la société civile, donnions un coup de main à nos gouvernants pour le bien-fondé de la nation ainsi que pour le bien-être de tous», a estimé M. Thiombiano. Il a ajouté qu’au-delà de cette activité qui constitue un tremplin pour «ramener un peu de quiétude» au Burkina Faso, sa structure ambitionne organiser dans les jours à venir une caravane de sensibilisation au civisme dans les différentes régions du pays. Pour le Pr Albert Ouédraogo qui a bâti sa communication autour des causes, conséquences et solutions de l’incivisme, chaque pays a son histoire d’incivisme et le Burkina Faso n’a pas échappé à cette règle. A son avis, la responsabilité de la manifestation du fléau au pays des Hommes intègres incombe aussi bien aux autorités qu’aux parents. Car, pour lui, la corruption (une des formes de l’incivisme), aujourd’hui, gangrène tout le système social burkinabè sans qu’il y ait une volonté réelle pour la combattre. Il a d’ailleurs argué que pour venir à bout de ce phénomène, les autorités doivent pouvoir «sévir en toute justice et que l’on ne les soupçonne pas de favoritisme, de népotisme et autres règlements de compte dans leurs décisions». «Il faut redonner la place qu’il faut à l’autorité de l’Etat, et cela procède d’abord par une confiance que les gouvernants doivent mériter», a-t-il indiqué. En outre le Pr Ouédraogo a souligné que les parents à leur niveau devraient également mettre l’accent sur l’éducation de leurs progénitures, chose qui recommande plus de responsabilité.


Kadi RABO
Wezem Adiata KOTRIABIE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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