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Formulation du second Compact au Burkina
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
La Chargée de l’évaluation du MCC dresse au Président du Faso, les conditions et critères de rééligibilité du Burkina à un second compact
n marge des travaux de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience dans l’après-midi du mardi 20 septembre 2016, Madame Beth TRITTER, vice-présidente en charge de l’évaluation du Millenium Challenge Corporation (MCC)




L’Unité de coordination et de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) a organisé, un atelier national de validation de l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique, le jeudi 31 août 2017 à Ouagadougou. Le document qui s’inscrit dans le cadre de la formulation du second compact du Millenium challenge corporation (MCC) a été ainsi soumis à la critique des parties prenantes du processus.

Après un premier Compact (2009-2014), le Burkina Faso a été sélectionné par le conseil d’administration du Millenium challenge corporation (MCC) pour la formulation d’un second compact. Pour ce faire, l’Unité de coordination de la formulation dudit compact (UCF-Burkina) a engagé un processus en quatre phases. Il s’agit de l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique (échéance août 2017), du diagnostic des problèmes (janvier 2018), de la définition des projets du compact (août 2018) et du développement du programme (avril 2019). Démarrée en avril 2017, la première phase a abouti à un rapport d’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique. Ce rapport qui a fait l’objet, le jeudi 31 août dernier, d’un atelier de validation, révèle que la pauvreté est persistante au Burkina Faso du fait d’une croissance économique faible et peu inclusive, qui, elle-même, est liée à la faiblesse de l’investissement privé. «Le déficit en capital humain et l’insuffisance de l’offre d’énergie et son coût élevé ressortent comme les deux principales contraintes majeures à l’investissement et à la croissance économique au Burkina Faso», peut-on lire dans le rapport. Dans les autres secteurs analysés, des contraintes comme la qualité des routes et des TIC, la disponibilité des ressources en eau, l’insuffisance des infrastructures hydrauliques, le poids de la fiscalité et le coût de la justice ont été identifiées.
Pour le coordonnateur national de l’UCF-Burkina, Samuel Kaboré, le travail de diagnostic a été structuré en 8 chapitres conformément à l’approche du MCC, à la vision Burkina 2025 et aux orientations du PNDES 2016-2020. Ces chapitres portent sur la «Pauvreté et croissance», le «Financement de l’économie», les «Risques macroéconomiques et distorsions», les «Risques microéconomiques et distorsions», les «Défaillances des marchés en matière d’innovation», le «Capital humain», les «Infrastructures» et le «Capital naturel».

Les Burkinabè impatients

A entendre Samuel Kaboré, le processus d’élaboration du document a été participatif, l’UCF-Burkina ayant associé environ 300 personnes issues du secteur privé, de la société civile et de l’administration publique à travers des rencontres liminaires d’information et de cadrage, des ateliers techniques de discussion sur les chapitres et une enquête téléphonique auprès de 201 entreprises, entre autres. Les Etats-Unis se sont engagés vis-à-vis du peuple burkinabè, a soutenu l’Ambassadeur des Etats-Unis, Andrew Young. Cet engagement, a-t-il expliqué, repose sur trois piliers, notamment la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance ; celle de la paix et de la sécurité et de l’opportunité économique équitable et du développement social. «La préparation du deuxième compact du MCC qui commence par cette analyse des contraintes se situe dans cette dernière perspective», a renchéri le diplomate américain parce que l’analyse des contraintes identifie les secteurs critiques que le gouvernement burkinabè et le MCC exploreront davantage pour les investissements potentiels. Pour lui, les deuxièmes compacts ont des barèmes plus élevés pour le foyer des investissements, pour la réforme des politiques et des institutions et pour tirer parti des investissements des autres, y compris le secteur privé. Andrew Young a traduit l’impatience de l’ambassade des Etats-Unis à continuer à travailler avec le MCC et le gouvernement burkinabè pour faire avancer les prochaines étapes de la formulation du compact dans les prochains mois afin de former un pacte solide qui aura un impact positif à long terme sur la vie des Burkinabé. Les attentes des Burkinabè sont fortes par rapport à ce second compact, a insisté le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, au regard «des résultats satisfaisants de la mise en œuvre du premier compact». Dans le contexte actuel de mise en œuvre du PNDES, a poursuivi le chef du gouvernement, les projets structurants à identifier dans le cadre du compact vont contribuer à poser des bases de transformation structurelle de l’économie du pays. «Le gouvernement se réjouit que ce soit la même démarche de diagnostic des contraintes à la fois pour le PNDES et pour ce second Compact démontrant la justesse de nos analyses et la pertinence du PNDES», a indiqué Paul Kaba Thiéba.


Jean-Marie TOE &
Sala COMPAORE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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