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Sidwaya N° 7462 du 18/7/2013

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Financement des projets prioritaires : Plus de sept milliards F CFA pour les secteurs de l’éducation et de la santé
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Sidwaya


Coopération
© Autre presse par DR
Coopération Autriche/France - Burkina Faso : Signature du financement de la 3e phase du Projet éducation et formation pour un développement endogène (EFORD)


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La Coopération autrichienne et la France ont signé respectivement avec le ministère de l’Economie et des Finances, des conventions de plus d’un milliard FCFA pour le financement de la 3e phase du Projet éducation et formation pour un développement endogène (EFORD) et près de six milliards F CFA pour le Projet d’appui aux Politiques de santé et de population (PA-PSP). C’était le mardi 16 juillet 2013 à Ouagadougou.

Plus d’un milliard FCFA accordé par la Coopération autrichienne pour le financement de la 3e phase du Projet éducation et formation pour un développement endogène (EFORD) et près de six milliards F CFA octroyés par la France à travers l’Agence française de développement destinés à financer le Projet d’appui aux politiques de santé et de population (PA-PSP). Ce sont ces deux accords qui ont été signés le 16 juillet 2013 entre le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, le chef du Bureau de la Coopération autrichienne, Walter Ehmeir et l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Emmanuel Beth. Le 1er financement selon M. Ehmeir vise à améliorer la qualité de la formation professionnelle dans les centres de formation professionnelle non formelle. La 3e phase de EFORD sera exécutée sur la période 2013-2016. Il a révélé que cette approche est pertinente dans la mesure où elle établit une offre de formations pour une tranche importante de la jeunesse, évoluant dans le monde rural dans un contexte dominé par l’agriculture. ‘’Nous souhaitons que cette subvention soit utilisée de manière efficiente afin de donner plus d’opportunités aux jeunes déscolarisés ou à ceux qui n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école, d’être formés et d’obtenir de meilleurs emplois’’, a-t-il ajouté. Pour la ministre en charge de l’éducation nationale, Koumba Boly/Barry, le programme EFORD de son institution offre des opportunités à des adolescents et adolescentes, sortant des Centres de l’éducation de base non formelle (CEBNF) et des perspectives solides en termes de compétences personnelles et de participation au développement local. Elle a souligné qu’au-delà de la formation, les jeunes pourront être autonomes et créer de petites entreprises et son département mettra en place, un comité de pilotage pour s’assurer que l’ensemble des acteurs concernés, particulièrement ceux de la décentralisation vont s’impliquer dans ce processus. Elle a également indiqué que pour les phases précédentes dont plus de trois milliards F CFA ont été injectés, plus de 90% du financement a été supporté par l’Autriche. ‘’Par ce soutien inestimable, la Coopération autrichienne se positionne ainsi à la place de partenaire leader dans le secteur de la formation professionnelle non formelle au Burkina Faso’’, a soutenu Mme Boly. Le 2e financement, d’un montant de plus de cinq milliards F CFA de la République française, va prendre en compte d’une part, la maîtrise de la croissance démographique dans les stratégies nationales, le renforcement de la disponibilité des méthodes contraceptives. D’autre part, l’amélioration de la disponibilité et la qualité des soins de santé maternelle et infanto-juvénile. L’ambassadeur Emmanuel Beth a justifié que les autorités françaises se sont engagées à soutenir l’accès à la santé pour les femmes et les enfants, dans 18 pays, dont fait partie le Burkina, en vue de les appuyer dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. La ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré, a noté que malgré les progrès significatifs qui ont été observés en termes de soins, des problèmes de santé demeurent toujours, surtout au niveau des mères et des enfants. ‘’L’autre indicateur préoccupant est la faible utilisation des méthodes contraceptives qui conduit à de nombreuses grossesses non désirées, à des avortements clandestins, aux infections au VIH/SIDA, contribuant fortement à la mortalité maternelle et néonatale’’, a-t-elle déploré. Au regard de cette situation cruciale, la ministre Sangaré a rassuré l’Agence française de développement, que des dispositions nécessaires seront prises pour une réussite éclatante de la mise en œuvre du projet. La synergie de toutes ces actions permettra au Burkina Faso, de faire de son dynamisme démographique, un levier de croissance et de développement, plutôt qu’un facteur de déséquilibre.



Afsétou SAWADOGO

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