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En Afrique, les opposants saluent l’annulation de la présidentielle kényane
Publié le samedi 2 septembre 2017  |  RFI
Ali
© Diaspora News par DR
Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) et donc par les institutions de la République, tandis que son rival, Jean Ping, qui s’est autoproclamé vainqueur, est, lui, adoubé par la communauté internationale. Une fâcheuse situation qui a plongé le pays dans le chaos.




La Cour suprême kényane a annulé le scrutin du 8 août, qui avait vu l’emporter le président sortant Uhuru Kenyatta. Cette décision d’invalider une élection présidentielle, inédite dans l’histoire du continent, n’a pas manqué de faire réagir les opposants politiques de plusieurs pays africains. Pour la plupart d’entre eux, le Kenya est devenu un exemple à suivre.

« Il nous faut des institutions fortes et non des hommes forts ». Paraphrasant l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama, la présidente de l’opposition au Congo-Brazzaville, Claudine Munari, se félicite de la décision de la Cour suprême kényane. « En tant qu’Africaine, je me réjouis de voir que la démocratie est en train de s’ancrer dans nos pays. Je me réjouis qu’il y ait des pays africains où les institutions sont solides et fortes. » Claudine Munari est convaincue que des institutions fortes sont une condition nécessaire de la démocratie africaine.

De l’autre côté du fleuve Congo, en RDC, la Cour constitutionnelle est très critiquée pour avoir permis à la commission électorale de reporter l'élection présidentielle et au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Pour cette raison, le président de l’Association congolaise d’accès à la justice (ACAJ), Maître George Kapiamba, s’enthousiasme de la décision de la Cour suprême kényane. « Certains Africains, juristes principalement, prennent de plus en plus conscience de leur rôle dans la société, et surtout de la contribution qu’ils doivent apporter à la consolidation des sociétés démocratiques », explique l’avocat. Pour lui, la Cour constitutionnelle de République démocratique du Congo s’est montrée trop souvent proche du pouvoir : « Le cas que nous vivons aujourd’hui au Kenya doit interpeler tout le monde ! »
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