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Recommandations de l’examen périodique universel des droits humains : Le Burkina Faso prépare son rapport
Publié le mercredi 30 aout 2017  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Réné Bagoro, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux




Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, a organisé un atelier de validation du rapport national relatif au troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU) le mardi 29 août 2017, à Ouagadougou. L’objectif a été de soumettre le projet de rapport des droits humains aux acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits de l’homme.

Le Burkina Faso doit présenter un rapport sur la situation des droits humains à la 30e session du groupe de travail de l’Examen périodique universel (EPU) en 2018, à Genève en Suisse. En prélude à ce rendez-vous, le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a convié les acteurs engagés dans les questions des droits de l’homme à un atelier de réflexion, le mardi 29 août 2017, à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants ont examiné la mise en œuvre des recommandations de l’EPU inhérentes à la coopération internationale et régionale en matière de protection des droits humains, à la promotion de la gouvernance démocratique, la transparence et la lutte contre l’impunité. Aux dires du ministre en charge de la justice, René Bagoro, l’EPU est un mécanisme qui permet au Conseil des droits de l’homme d’évaluer, sur la base d’informations objectives et fiables, le respect par chaque Etat de ses obligations et engagements en matière de droits humains. A l’entendre, le gouvernement burkinabè veut atteindre, d’ici à la session de Genève, un taux de 90% dans la mise en œuvre des 133 recommandations qu’il avait acceptées lors de l’examen de l’EPU en 2013. « A la 30e session du groupe de travail de l’EPU, nous souhaitons montrer notre volonté de respecter nos engagements nationaux. C’est pour cela que cette rencontre prend en compte des acteurs étatiques et de la société civile qui vont formuler des suggestions en vue de la mise en œuvre effective des recommandations » a indiqué le ministre. Toutefois, il a relevé des difficultés d’ordre financière qui entravent l’adoption des textes de loi dans des délais raisonnables. « Qu’à cela ne tienne, l’essentiel est de s’atteler de façon objective à mener le travail qui est attendu de nous », a-t-il dit.
Le représentant du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations-unies aux droits de l’homme, Benjamin Hounton, a exprimé des encouragements à l’endroit du gouvernement burkinabè qui, en dépit des difficultés, consent des efforts en faveur de la promotion des droits humains. Pour lui, convier des acteurs étatiques et de la société civile participe à un enrichissement des réflexions dans la promotion des droits humains et de la gouvernance démocratique. « La société civile a un rôle fondamental à jouer pour faire connaître les recommandations, attirer l’attention des différents acteurs sur telle ou telle situation. Elle a une appréciation très concrète des aspirations des populations et elle peut les faire remonter au niveau des gouvernants », a souligné M. Hounton.


Karim BADOLO
Aguirata Diallo



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