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Décès de Salifou Diallo: «Une perte pour l’Afrique», selon les présidents Issoufou et Condé
Publié le vendredi 25 aout 2017  |  FasoZine
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© Présidence par D.R
Nécrologie : des obsèques officielles et populaires pour Salif Diallo
Jeudi 24 août 2017. Ouagadougou. Des obsèques officielles et populaires ont été célébrées en la mémoire du président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, au Palais des sports de Ouaga 2000, au Parlement et au siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)




Le peuple burkinabè a rendu un dernier hommage national au président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo ce jeudi 23 août au palais des Sports de Ouaga 2000. Il a d’abord reçu les honneurs militaires, puis il a été élevé à la dignité de Grand-Croix de l’ordre national. Une cérémonie d’hommage marquée par plusieurs allocutions et rehaussée par la présence des chefs d’Etats de la sous-région, notamment Mahamadou Issoufou du Niger et Alpha Condé de la Guinée.
L’instant était solennel dans cette cuvette du palais des Sports. Le ton de recueillements a été donné par le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba et son gouvernement. A leur suite, les parlementaires burkinabè et leurs homologues venus du Niger, du Togo, Benin, Sénégal, Tchad, se sont inclinés devant la dépouille de Salifou Diallo.

Pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le meilleur hommage que mérite Salifou Diallo est de perpétuer son œuvre et de poursuivre son combat. Dans les différentes allocutions d’hommage des délégations étrangères, de l’opposition politique, de la majorité, douleur et compassion étaient les maitres-mots.

Au-delà de la nation burkinabè, c’est un hommage sous régional qui a été rendu à celui qui a marqué la vie politique du Burkina Faso durant trois décennies. Le président nigérien, Mahamoudou Issoufou, et le Guinéen Alpha Condé ont salué la mémoire de Salifou et qualifié sa disparition de perte pour l’Afrique. «C’est une grande perte pour nous surtout. C’est mon petit frère. J’avais pensé que c’est lui qui m’accompagnera dans ma dernière demeure et non l’inverse. Je souhaite que son combat qu’il a mené pendant toute sa vie puisse être continué par d’autres pour une vrai démocratie», a laissé entendre le président guinéen.

Mahamoudou Issoufou lui, ne verra plus la réalisation de leur rêve commun. «Nous rêvions ensemble de réaliser l’unité du continent. Nous rêvions ensemble de boucher les trous de la jarre cassée, Salifou est parti mais nous allons poursuivre le combat pour la réalisation des objectifs qui nous ont été commis», rassure-t-il.

Le président Kaboré, conscient que les hommes sont impuissants face à la mort, a invité le peuple burkinabè à travailler et à consolider l’héritage que le président de l’Assemblée a légué pour la postérité. «En ce moment où nous nous rendons à l’évidence que devant la mort l’être humain ne peut rien, je voudrais exhorter tous les compatriotes éprouvés, les cadres de l’Etat, la classe politique et tous les acteurs d’une gouvernance démocratique apaisée et porteuse de paix, de stabilité et de prospérité, à renouveler leur engagement au service de la nation», lance-t-il.

Toutes les sensibilités de la vie sociopolitique étaient représentées au palais des Sports à cette cérémonie d’hommage national. Pour ce qui concerne les délégations étrangères, les présidents des Parlements de l’Afrique de l’ouest et du centre, le corps diplomatique, la délégation de l’international socialiste ont tous marqué leur présence pour saluer la mémoire de la disparition brutale d’un homme de conviction.

Décédé le 19 août dernier à Paris, feu Salifou Diallo a été élevé à la dignité de Grand-Croix de l’ordre national à titre posthume. Son inhumation est prévue pour ce vendredi 24 août à Ouahigouya, sa ville natale.
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