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Transfert de compétences aux collectivités territoriales : Une feuille de route adoptée
Publié le vendredi 25 aout 2017  |  Sidwaya
Moctar
© Autre presse par Cyrille Zoma
Moctar Maurice Zongo, conseiller municipal du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), a été élu maire de la commune de Koudougou le 20 juin 2016




Dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation au Burkina Faso, un atelier initié par le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement à travers sa direction générale chargée du développement territorial s’est tenu du 14 au 18 août 2017 à Koudougou. Objectif : élaborer une feuille de route pour l’opérationnalisation du transfert de ressources en accompagnement des compétences transférées aux collectivités territoriales.

Au Burkina Faso, la décentralisation a été consacrée comme axe fondamental d’impulsion du développement et de la démocratie. Chose qui s’est traduite dans les faits par l’adoption du code général des collectivités territoriales et la communalisation intégrale du territoire par la mise en place de conseils municipaux dans les 351 communes rurales et urbaines et de conseils régionaux dans les 13 régions du pays. Pour ce qui est du code général des collectivités territoriales, il prévoit une répartition des compétences entre l’État et les collectivités territoriales suivant le principe de subsidiarité et indique que le transfert de compétences doit être accompagné des moyens et ressources nécessaires pour l’exercice effectif de ces compétences. C’est dans cette optique que le gouvernement burkinabè procède chaque année et ce, depuis 2009, à la mise à la disposition des communes de ressources financières pour leur permettre de prendre en charge les compétences qui leur ont été transférées. Mais, l’élévation des domaines concernés par le transfert à onze blocs de compétences va augmenter le nombre des ministères sectoriels qui doivent procéder au transfert chaque année. C’est pourquoi, selon le directeur général du développement territorial, Martial Wilfried Bassolé, pour que le transfert des compétences soit accompagné des ressources nécessaires pour leur mise en œuvre, l’élaboration d’une feuille de route s’avérait nécessaire. C’est dans cette optique qu’un atelier s’est tenu à Koudougou du 14 au 18 août 2017. De façon spécifique, il s’est agi, entre autres, pour les participants de définir la stratégie de transfert, de planifier le processus de transfert des ressources sur la période de 2018 à 2023, d’identifier les goulots d’étranglement au processus de transfert ainsi que des solutions palliatives et de définir un mécanisme de suivi-évaluation des transferts. Au regard de l’importance que revêt cet atelier, le Vice-président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Mocktar Maurice Zongo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a laissé entendre que « les résultats des échanges contribueront à définir des orientations claires et des mesures à entreprendre par les différents acteurs impliqués en vue d’assurer un transfert effectif des ressources financières pour la prise en charge des onze blocs de compétence transférés aux collectivités territoriales ». À noter que l’opérationnalisation des transferts dans tous les domaines permettra d’atteindre l’objectif visé par le Programme national de développement économique et social (PNDES) qui est de parvenir, en 2020, au transfert d’au moins 15% du budget de l’État aux collectivités territoriales.

François KABORE
Célestin ZOUMBARA
(Collaborateur)
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