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Le Burkina Faso rend hommage à son président de l’Assemblée nationale
Publié le mardi 22 aout 2017  |  Xinhua
Assemblée
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Assemblée nationale : ouverture de la 2e session ordinaire de 2016
Mercredi 28 septembre 2016. Ouagadougou. L`Assemblée nationale a ouvert sa 2e session ordinaire de l`année 2016 qui sera principalement consacrée à l`examen du projet de budget de l`Etat, gestion 2017. Photo : Salif Diallo, président de l`Assemblée nationale




Une cérémonie d’hommage se tiendra, jeudi à Ouagadougou, pour honorer la mémoire de Salifou Diallo, président du Parlement burkinabè décédé samedi dernier en France, a annoncé lundi le Service d’information du gouvernement (SIG).

Selon le chronogramme diffusé, la dépouille mortuaire est attendue, mercredi à l’aéroport international de Ouagadougou, alors que l’inhumation est prévue pour vendredi à Ouahigouya sa ville natale.

M. Diallo, 60 ans, a été retrouvé mort dans une chambre d’Hôtel à Paris en France, mais les circonstances de sa mort ne sont pas encore dévoilées. Mais certains de ses proches disent qu’il était de passage à Paris après des soins dans un pays du Maghreb.

La brutale disparition de Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale et président également du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP, au pouvoir) est une lourde perte pour le Parlement, le parti et pour la nation entière", a écrit, lundi matin, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, dans le livre de condoléances.

Au Burkina Faso, en cas de vacance de la Présidence de l’Assemblée nationale, le Parlement élit un nouveau président dans les quinze jours qui suivent la vacance si elle est en session. Dans le cas contraire, elle se réunit de plein droit.

Né le 9 mai 1957 à Ouahigouya (Nord), Salifou Diallo était un "fin politicien" qui a contribué à fortifier le régime de Blaise Compaoré, depuis un quart de siècle avant de faire défection en janvier 2014, dix mois avant la chute de M. Compaoré.

En 2008 alors que le torchon brûle entre lui et certains dirigeants du parti très proche de Compaoré, il sera démis de ses fonctions avant d’être envoyé loin comme ambassadeur en Autriche.

En janvier 2014, Salifou Diallo et deux autres caciques du CDP, Simon Compaoré et Roch Marc Christian démissionnent en signant une lettre ouverte, dans laquelle ils dénoncent un manque de démocratie au sein du parti. Ils seront suivis par plusieurs autres caciques de l’ex-parti majoritaire, pour fonder le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et rejoindre l’opposition conduite par Zéphirin Diabré, en lutte contre le projet de modification de la Constitution de M. Compaoré.

M. Diallo était depuis décembre 2015, président de l’Assemblée nationale et ensuite président du parti au pouvoir après l’élection de Roch Marc Christian Kaboré à la tête du pays.
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