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Eliminatoires coupe du monde 2018 : les Etalons battent le Cap Vert par 2 buts à O Samedi 12 novembre 2016. Praia (Cap Vert). Les Etalons du Burkina ont battu les Requins bleus du Cap Vert par 2 buts à 0 lors de la 2e journée des éliminatoires de la coupe du monde de football Russie 2018 |
Après un nul (2-2) compromettant à Ouagadougou, les Etalons locaux sont allés créer l’exploit à Accra. Ils ont battu hier dimanche 20 août 2017 les Black Stars locaux par 2-1. Une victoire synonyme de qualification pour le CHAN en janvier 2018, au Kenya.
Critiqué depuis quelques temps pour ses méthodes, l’entraîneur des Etalons locaux, Drissa Traoré Malo Saboteur, vient de faire mentir plus d’un. Surtout après un match aller sanctionné par le score nul (2-2) au stade du 4-Août de Ouagadougou, le samedi 12 août 2017, nombre de fans du football étaient pessimistes quant à une éventuelle qualification des Etalons locaux en terre ghanéenne. Mais Saboteur, lui, croyait comme dur comme fer à cette éventualité. « J’ai déjà battu l’Ashanti Kotoko sur ses base avec le Kadiogo FC », avait-il rappelé à l’issue du match aller. Dans l’antre du Babayaro stadium d’Accra, hier dimanche 20 août pour la manche retour, ce sont les locaux burkinabè qui ont affiché d’entrée leurs ambitions. Le but matinal (7e mn) de Mohamed Sylla est venu sonner la révolte de Drissa Traoré Malo Saboteur et ses poulains.
Avant de rentrer pour la période d’oxygénation, le Burkina Faso aggrave le score par l’entremise d’Hermann Nikièma (27e mn).
Malgré la réduction du score ghanéenne (60e mn), plus rien n’a pu empêcher le capitaine des Etalons locaux Aboubacar Sawadogo « Baba » et ses coéquipiers de s’imposer. Une victoire synonyme de qualification au 4e championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2018 qui se déroulera au Kenya en janvier prochain. Après 2013 en Afrique du Sud, ça sera la deuxième participation du Burkina Faso à cette compétition. Après 1995 où les Etalons sous la houlette de Drissa Traoré Malo Saboteur avaient créé l’exploit à Abidjan après un nul 2-2 à Ouagadougou, voilà que le septuagénaire technicien burkinabè vient encore d’en créer un.
Yves OUEDRAOGO
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