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Transformation des produits agricoles : Le centre d’étuvage de riz de Louda, un modèle
Publié le mardi 22 aout 2017  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a officiellement lancé les opérations de distribution des intrants, équipements agricoles et animaux de traits au titre de la campagne agricole 2016-2017, le jeudi 2 juin 2016 à Tanghin-Dassouri




A l’occasion du suivi de la campagne agricole 2017-2018, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo a visité le centre d’étuvage de riz de l’Union des étuveuses de riz Wendwaoga de Louda (UER/WL) dans la commune rurale de Boussouma, le vendredi 18 août 2017.

Le centre d’étuvage de riz de l’Union des étuveuses de Wendwaoga de Louda (UER/WL) dans la commune de Boussouma créé en 2016 a le vent en poupe. En effet, le vendredi 18 août 2017, ce sont des femmes en pleine activité que le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo a rencontrées lors de sa tournée du suivi de la campagne agricole 2017-2018 dans la région du Centre-Nord. Le centre comporte un magasin, un bureau, des aires de vannage, de séchage au soleil, de séchage à l’ombre, un hangar d’étuvage, un abri pour les décortiqueuses, un forage et une toilette à deux boxes. Sa capacité de stockage est de 200 tonnes et sa capacité moyenne de transformation journalière est estimée à cinq tonnes. Le coût global du centre est de 37 787 999 F CFA. Selon la secrétaire générale de l’UER/WL, Alimata Sawadogo, l’union est composée de quatre groupements et compte 120 membres. « Nous nous sommes organisées pour travailler à tour de rôle. Nous avons bénéficié de l’appui des partenaires comme TRIAS, OXFAM et UNERIZ. Nos clients sont des consommateurs particuliers et des commerçants. Il y a la SONAGESS qui vient de commander chez nous 50 tonnes de riz. Nous participons aussi à des foires. L’année dernière nous avons transformé 400 tonnes », a-t-elle expliqué au ministre. Pour elle, le centre profite à toutes les femmes de l’union. Chaque femme, indique la secrétaire générale, amène son riz à étuver et l’union paye après l’étuvage.
Selon le ministre en charge de l’agriculture, la transformation et l’écoulement des produits est une des préoccupations de son département. « Sur ce site il y a 120 femmes qui sont organisées en groupements pour transformer le riz produit dans cette localité. Elles font un travail de qualité. A travers ce centre, nous encourageons la consommation des produits locaux », a-t-il souligné.
Kowoma Marc DOH
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