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Attentat à Ouagadougou: Affaires au ralenti aux alentours du café-restaurant Aziz Istanbul
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Agence de Presse Africaine
Attaque
© aOuaga.com par A.O
Attaque terroriste à Ouaga : la pâtisserie Aziz Istanbul, le jour d`après
Mercredi 16 août 2017. Ouagadougou. Au lendemain de l`attaque terroriste contre la pâtisserie Aziz Istanbul sur l`Avenue Kwamé N`Krumah, les enquêteurs et les pompes funèbres ont pris le relai après l`assaut donné par les unités spéciales burkinabè




APA - Deux jours après l’attaque terroriste survenue dans la nuit du 13 au 14 août dernier à Ouagadougou, les affaires sont au ralenti aux alentours du café-restaurant Aziz Istanbul, cible de l’attentat qui a fait 18 morts et 25 blessés, selon un bilan officiel, a constaté un reporter de APA, mercredi en mi-journée.

La vie a repris son cours normal tout le long de l’Avenue Kwamé N’Krumah, en bordure de laquelle se trouve le café-restaurant Aziz Istanbul, cible des terroristes dans la nuit de dimanche à lundi dernier.

Même en face dudit café-restaurant, de l’autre côté du terre-plein, situé vers l’extrémité sud de l’avenue Kwamé N’Krumah, en plein cœur de Ouagadougou, les services sont fonctionnels.

L’on peut y apercevoir des établissements bancaires ouverts, des gérants de boutiques, de parkings et des vendeurs de cartes de recharge qui continuent d’exercer allègrement leurs affaires.

Même si les services avoisinant le café-restaurant attaqué ont rouverts, pour la plupart ce mercredi matin, l’affluence de la clientèle en ces lieux, n’est encore au rendez-vous.

En témoignent les propos de Alfred Kayambo, la quarantaine, gérant d’un kiosque-restaurant, situé au côté Nord-est du restaurant Aziz-Istanbul.

«Le lundi matin, au lendemain de l’attaque terroriste, nous sommes arrivés ici, mais nous n’avons pas pu avoir accès à notre lieu de travail parce que les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient barricadé l’endroit», raconte M. Kayambo, un habitué des lieux depuis six ans.

Et de préciser que ce n’est que ce mercredi matin qu’il a pu ouvrir son commerce mais, s’empresse-t-il d’ajouter, «il n’y a pas de clients comme à l’accoutumée».

A en croire ce gérant, habituellement, à la même période de la journée, il pouvait faire un chiffre d’affaire de 50.000 F CFA.

«Je vous assure que pour le moment nous n’avons pas encore enregistré une recette de 20. 000 FCFA», regrette-t-il, avant d’expliquer cela par la hantise occasionnée par l’attaque terroriste d’il y a trois jours.

Revenant sur cet évènement, Alfred rapporte qu’il a appris l’attaque du café restaurant de son voisin (Aziz Istanbul), le dimanche 13 août aux environs de 21 heures 30 minutes.

«Ce jour-là, j’étais à la maison lorsqu’un ami qui travaille en ces lieux, m’a appelé pour m’informer qu’ils sont attaqués par des présumés terroristes», confie M. Kayambo.

Pour lui, les autorités burkinabè doivent renforcer les mesures sécuritaires pour prévenir des attaques pareilles qui engendrent des conséquences dommageables.

Tout comme Alfred Kayambo, les propriétaires de lieux de vente ne sont pas contents de la situation engendrée par les terroristes. C’est le cas G.T, mécanicien, installé à un jet de pierre du Café-restau Aziz Istanbul, côté Nord.

Lui aussi a repris son service, mais regrette également la faible fréquence de clients.

Visiblement toujours sous le choc, G.T, évite de raconter son calvaire. «Nous ne souhaitons plus revivre des moments pareils. Ce jour-là, j’ai eu la plus grande peur de ma vie. J’ai eu la vie sauve grâce à Dieu», avoue-t-il, refusant tout autre commentaire, malgré notre insistance.

Jusqu’à cet après-midi du mercredi 16 août 2017, les services jouxtant le Café-restau Istanbul, sont fermés. Il s’agit des services situés dans la zone délimitée à l’aide de cordon de sécurité. Un léger dispositif sécuritaire y est installé. Seuls des journalistes sont autorisés à prendre des vues, mais à une distance assez raisonnable.

Interrogés, les éléments des FDS trouvés sur les lieux, disent ne pas savoir jusqu’à quand la zone restera inaccessible pour les ex-travailleurs.

ALK/of/APA
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