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Attaque de Ouagadougou: un mode opératoire tristement familier au Sahel
Publié le mardi 15 aout 2017  |  RFI
Splendid
© aOuaga.com par G.S
Splendid et Cappucino : noirceur, impacts de balle, bris de glace, 5 jours après
Mercredi 20 janvier 2016. Ouagadougou. Cinq jours après les attaques terroristes, la noirceur de la fumée était toujours perceptible sur la façade du café-restaurant Cappuccino ainsi que les impacts de balle et les vitres brisées au niveau de la réception de Splendid hôtel




L’attaque qui a touché la capitale du Burkina Faso dans la nuit de dimanche à lundi n’a pas été revendiquée. Le mode opératoire ressemble cependant beaucoup à celui de l’assaut lancé par des terroristes sur le café Capuccino, en janvier 2016. Retour sur les attentats jihadistes ayant visé des étrangers dans le Sahel.

Une nuit de cauchemar comme celle-ci, Ougadougou en a déjà vécue en janvier 2016. Des terroristes avaient alors pris d’assaut le café Capuccino, puis un autre bar et enfin un hôtel. Trente personnes avaient été tuées dans cette attaque revendiquée quelques jours plus tard par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

En mars, les enquêteurs burkinabè ont affirmé avoir identifié le commanditaire de cette attaque : il s’agirait d’Ould Nouiny, alias El Hassan, émir du groupe al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, un allié d’Aqmi.

Aqmi, al-Mourabitoune et les anciens d’Ansar Dine

Selon les enquêteurs, deux des organisateurs présumés de ces attentats de janvier - aujourd’hui en détention - sont aussi impliqués dans l’attaque de la cité balnéaire ivoirienne de Grand Bassam, le 13 mars 2016, au cours de laquelle 19 personnes avaient été tuées.

Le Mali voisin a, lui aussi, connu une série d’attentats qui peuvent rappeler le scénario de l’attaque de cette nuit sur le café Aziz-Istanbul de Ouagadougou. La dernière en date, le dimanche 18 juin dernier, a touché le campement de Kangaba, à la sortie de Bamako. Cinq personnes avaient alors été tuées.

Les témoins ont raconté que les assaillants cherchaient en priorité à viser « des Blancs ». Cette attaque a par la suite été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, l’alliance terroriste dirigée par Iyad ag Ghali, l’ancien leader d’Ansar Dine.

La première des attaques de ce genre, à Bamako, remonte au 7 mars 2015. C’est alors le bar-restaurant La Terrasse qui est visé par cet attentat, le premier du genre depuis le début de l’intervention militaire française dans le pays. Cinq personnes sont tuées dans cette attaque revendiquée par le groupe al-Morabitoune.

C’est aussi ce groupe qui revendiquera – conjointement avec Aqmi cette fois - l’attaque du 20 novembre 2015 contre l’hôtel Raddison Blu de Bamako. Vingt personnes avaient été tuées lors de cette attaque.

« Ce n’est pas si surprenant »
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