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Diffamation de magistrats: un journaliste burkinabè relaxé au bénéfice du doute
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Agence de Presse Africaine
Lookman
© aOuaga.com par DR
Lookman Sawadogo, président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP)




Ouagadougou (Burkina Faso) - Le journaliste burkinabè Lookman Sawadogo, accusé d’avoir diffamé six magistrats, a été relaxé au bénéfice du doute par le tribunal de grande instance de Ouagadougou qui siégeait ce jeudi.

Pour le président du tribunal, les faits qui sont reprochés au journaliste Lookman Sawadogo, par ailleurs, directeur de publication de Le Soir, ne sont pas constitués.

Le tribunal n’a pas retenu les réquisitions du procureur qui demandait un an de prison avec sursis et 300 000 CFA d’amende contre le journaliste.

Débuté le 13 juillet dernier, le procès de l’affaire Lookman contre les six juges s’était tenu le 27 juillet, puis mis en délibéré pour ce jeudi 10 août.

A l’audience du 27 juillet, le journaliste et ses avocats avaient plaidé non coupable.

Il a été reproché au journaliste Lookman Sawadogo d’avoir publié, courant début avril (5 avril 2017), un écrit sur la page facebook du journal, censé jeter du discrédit sur les membres de la commission d’enquête mise place par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour enquêter sur des cas de corruptions au sein des magistrats.

Dans l’écrit, l’auteur aurait fait remarquer que l’un des six membres de la commission est impliqué dans une affaire de corruption et que la justice tenterait de noyer ladite affaire.

Le prévenu a expliqué, lors de sa comparution, que son écrit n’avait aucune intention de nuire à la commission, mais visait plutôt à attirer l’attention des membres de celle-ci.

Mais pour le procureur et les conseils des six magistrats, il y a eu bel et bien diffamation dans la mesure où l’écrit de Lookman Sawadogo publié le 5 avril 2017, a jeté le doute sur le travail de «ces magistrats de haut rang».

Ils ont surtout regretté le fait que le journaliste n’a pas contacté la commission en vue de vérifier l’information qu’il avait en sa possession, avant de publier l’article.

A l’issue du verdict donné ce jeudi matin, le Tribunal a rappelé à la partie plaignante qu’elle a 15 jours pour faire appel.


ALK/cat


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