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Application du nouveau code minier : Le gouvernement s’active
Publié le jeudi 10 aout 2017  |  Sidwaya
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© Présidence par D.R
Une séance du Conseil des ministres au palais présidentiel




Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a eu, le mercredi 9 août 2017 à Ouagadougou, une rencontre d’échange avec des ministères et acteurs impliqués dans la question des mines, en vue d’accélérer la mise en œuvre du nouveau code minier.

Adopté en 2015, la mise en œuvre du nouveau code minier du Burkina Faso n’est toujours pas effective. C’est pourquoi, le chef du gouvernement, lors d’une rencontre de cabinet, a échangé avec des acteurs et ministères sur la question. Il s’agit des responsables des ministères impliqués dans l’exploitation minière à savoir, entre autres, le ministère en charge des mines, celui de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, du ministère en charge du commerce, du ministère en charge des finances et enfin des collectivités locales. Pour le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, la mise en œuvre du nouveau code minier nécessite l’élaboration d’une quarantaine de textes d’application. Cette rencontre, selon lui, visait à faire le point des avancées et de ce qui reste à faire pour que le code soit opérationnel. Il a laissé entendre que les conclusions issues de la rencontre avec le Premier ministre sont importantes car les échanges ont abouti à des orientations. Certaines questions, a-t-il poursuivi, méritent des études approfondies afin que dans l’application du nouveau code, le secteur minier devienne plus compétitif. Le ministre a rappelé que le secteur minier se compose de deux sous-secteurs : le sous-secteur artisanal et celui industriel qui ont chacun, à son avis, des préoccupations spécifiques. Pour ce faire, a-t-il estimé, les préoccupations exprimées par chaque acteur doivent être analysées de façon approfondie. « Autour des années 1980 et 1990, la préoccupation du Burkina Faso était de prouver d’abord son potentiel minier. Aujourd’hui avec la concurrence minière dans la sous-région, il est question maintenant pour le pays d’être plus attractif en vue d’attirer des investisseurs qui pourront développer son secteur minier», a-t-il conclu.

Adama SEDGO


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