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Burkina: sit-in de journalistes de médias publics contre l’"immixtion" du pouvoir
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  AFP


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© Ministère par DR
Activités Gouvernementales:Le Ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, Alain Edouard TRAORE a effectué une visite au Service d’Information du Gouvernement (SIG).
mercredi 12 juin 2013


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OUAGADOUGOU (Région du Centre) - Plusieurs centaines de journalistes des médias publics du Burkina Faso ont organisé mardi à Ouagadougou un sit-in devant le ministère de la Communication pour dénoncer l’"immixtion" des autorités dans leur travail, a constaté l’AFP.

A l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic), rédacteurs, vidéastes et techniciens se sont rassemblés devant l’immeuble du ministère de la Communication, qui jouxte la télévision nationale.

"Non à la censure des articles et des reportages dans les rédactions", "Non et non à l’ingérence dans notre travail", criaient les agents des médias publics.

Cette manifestation, une première dans l’histoire du pays, a été organisée pour protester contre l’"immixtion" du pouvoir dans le traitement de l’information par les médias publics, concernant notamment l’opposition au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.

Le syndicat des journalistes accuse notamment le secrétaire général du ministère de la Communication d’être intervenu "directement" pour "charcuter" un reportage de la télévision nationale sur une marche organisée par l’opposition le 29 juin dans la capitale.

L’opposition avait marché ce jour-là contre le futur Sénat, dans lequel elle voit un moyen pour le président Compaoré de faire réviser la Constitution afin de se représenter en 2015.
"Je n’ai jamais donné d’instruction à personne", a affirmé à l’AFP le secrétaire général du ministère de la Communication, Adama Barro.

"Nous opérons un suivi au niveau des médias publics en leur disant :+restez professionnels+. On ne leur a pas demandé d’être des griots du pouvoir ou du gouvernement mais de ne pas être non plus les griots de l’opposition", a-t-il indiqué.

Les manifestants ont remis une liste de doléances au secrétaire général, dans laquelle ils exigent également de meilleures rémunérations.
"Nous allons maintenir la mobilisation jusqu’à la satisfaction concrète" des revendications, a assuré Sidiki Dramé, responsable du Synatic, dénonçant la "censure et l’autocensure" dans les rédactions.

Les médias publics burkinabè comprennent la radio-télévision et Les Editions Sidwaya, qui regroupent le quotidien d’Etat Sidwaya et l’Agence d’information du Burkina (AIB).

roh/tmo/amd

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