Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bobo-Dioulasso: le chef du gouvernement découvre les réalités
Publié le jeudi 3 aout 2017  |  Sidwaya
Création
© Primature par D.R
Création de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina : le Premier ministre rencontre les parties prenantes au projet
Le Premier ministre, Paul Kaba Thièba, a eu une rencontre de concertation avec les parties prenantes au projet de création de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF), le vendredi 21 avril 2017 à Ouagadougou




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a effectué une visite, du 28 juillet au 1er aout 2017, dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, et du Sud-Ouest. A la faveur de cette tournée, le chef du gouvernement et sa délégation ont pu visiter, le lundi 31 juillet 2017 dans la cité de Sya, la gare routière internationale de Bobo-Dioulasso ainsi que quelques unités industrielles de la place.

Débutée le 28 juillet 2017, la tournée du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, dans l’Ouest du pays s’est poursuivie à Bobo-Dioulasso, le lundi 31 juillet 2017. Dans la capitale économique, Paul Kaba Thiéba a visité la gare routière internationale de Bobo-Dioulasso (Boborinter), les sociétés Winner Industrie et Sap Olympic, et l’unité de transformation de la noix de cajou, ANATRANS. Dans ces structures visitées, le chef du gouvernement a pu s’imprégner des réalités de leur fonctionnement, ainsi que des difficultés auxquelles elles sont confrontées. A Boborinter, première étape de la visite, Paul Kaba Thiéba et son équipe ont pris connaissance des différentes plateformes du site, allant du «parking sous douane» au bâtiment des douanes, en passant par le terminal à conteneurs et le bâtiment multiservices. «Nous avons pu observer que l’infrastructure est bien gérée et bien entretenue. Elle a réalisé des performances appréciables», s’est réjoui Paul Kaba Thiéba après une visite guidée sur les lieux. Et plusieurs raisons, à entendre le Premier ministre, justifient ce satisfecit. Le montant des recettes douanières de l’infrastructure, a-t-il appris par exemple, a presque triplé depuis son inauguration en 2010. «A un peu plus de 35 milliards à ses débuts, on est passé à autour de 90 milliards en 2016, une projection de 110 milliards est faite pour 2017», a confié Paul Kaba Thiéba. A cela s’ajoute le projet d’extension du site, qui devra passer de 19 à 40 hectares, avec intégration d’une Zone d’activités diverses (ZAD) et dont le besoin en financement est de 14 milliards de F CFA. Le directeur de Boborinter, François Drabo, quant à lui, espère que cette visite du Premier ministre contribuera à booster le dynamisme de ses agents, pour l’atteinte de leurs objectifs. François Drabo a en outre, plaidé auprès du gouvernement, pour la réalisation des voies d’accès au site.

Renforcer la lutte contre la fraude

A l’unité de transformation de la noix de cajou ANATRANS, le Premier ministre a salué une telle initiative qui, selon lui, en plus de lutter contre le chômage, apporte une valeur ajoutée à l’économie nationale. ANATRANS, a-t-il dit, s’inscrit en droite ligne avec une des orientations du Plan national du développement économique et social (PNDES), à savoir, la promotion de la transformation des produits agricoles locaux. Le chef du gouvernement a alors promis d’œuvrer à l’augmentation de la production et de la productivité de l’anacarde sur le plan national. Après ANATRANS, la délégation ministérielle s’est rendue respectivement à la Société africaine de pneumatiques (SAP Olympic), et à Winner Industrie. La fraude et la concurrence déloyale semblent y être les principaux ennemis. A la Sap Olympic, le directeur général, Hayouba Niaoné, a plaidé pour un meilleur assainissement du climat des affaires qui, à l’entendre, passera par la lutte contre la fraude et la corruption, et aussi par une incitation à l’intégration industrielle. «Des produits asiatiques souvent de mauvaise qualité, sont vendus à des prix imbattables, soit 60% moins chers que ceux de la SAP Olympic», a-t- il révélé. Ce qui conduit à une mévente, en témoignent les produits finis d’une valeur de 1,4 milliard de F CFA, qui sont toujours dans les magasins, dans l’attente d’acheteurs. Winner Industrie a été la dernière étape de cette journée de visite. Une salle poussiéreuse, des machines en arrêt depuis 14 mois, 120 employés au chômage technique, c’est à cette réalité qu’a été confrontée l’équipe de Paul Kaba Thiéba, au siège de Winner Industrie. La directrice générale, Fati Traoré, a justifié cette descente aux enfers par la concurrence déloyale et la fraude. Mais une lueur d’espoir, à ses dires, pointe à l’horizon. Car a-t-elle signifié, une entreprise malienne spécialisée également dans la fabrication et la commercialisation des piles électriques, OMNIUM MALI SA (OMA SA) aurait en projet de reprendre Winner Industrie.


Alpha Sékou BARRY
Commentaires