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CES : un forum contre l’insécurité au Burkina Faso
Publié le mercredi 2 aout 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Conseil économique et social (CES)a clos, le 20 juillet 2015 à Ouagadougou, sa session ordinaire de l`année dont le thème a porté sur "Problématique de l’énergie au Burkina Faso". Photo : Pasteur Moïse Napon, président du CES




Le Conseil économique et social organise, du lundi 31 juillet 2017 au mercredi 2 août 2017 à Bobo-Dioulasso, un forum sur le thème « Quelle mobilisation des populations pour relever les défis sécuritaires au Burkina Faso ? ». L’objectif de ce forum dont l’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, est de formuler des recommandations pertinentes afin de contribuer à pallier l’insécurité au Burkina Faso.

Depuis ces dernières années, la situation sécuritaire du Burkina Faso s’est progressivement dégradée avec des mutineries, la recrudescence du grand banditisme et récemment, la montée du terrorisme aux conséquences énormes. Fort de ce constat, le Conseil économique et social (CES) entend apporter sa contribution pour relever les défis sécuritaires et ce, à travers un forum dont le thème est : « Quelle mobilisation des populations pour relever les défis sécuritaires au Burkina Faso ? ». Il se tient, du lundi 31 juillet 2017 au mercredi 2 août à Bobo-Dioulasso. Au cours de ce forum, les participants doivent se pencher sur les manifestations et les causes de l’insécurité, afin de proposer des stratégies innovantes de mobilisation sociale, pour relever les défis sécuritaires au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Ledit forum a vu la participation du président du Conseil économique, social et culturel du Mali, Boulkassoum Haïdara, venu partager l’expérience de son pays en matière de mobilisation sociale contre l’insécurité.

Les populations doivent s’impliquer

Selon le président du CES, Moïse Napon, le combat contre l’insécurité ne doit pas se limiter aux seuls efforts du gouvernement et des services de sécurité, mais requiert un effort à tous les niveaux. « Pour mieux contrer le phénomène sous toutes ses formes, un accent particulier devra être mis sur la sensibilisation des populations afin de susciter davantage leur implication aux côtés des forces de défense et de sécurité », a-t-il recommandé. Selon lui, « l’insécurité est un problème de société et c’est au sein de la population que des solutions pourraient être recherchées ». A entendre M. Napon, les populations doivent participer à la résolution de la question sécuritaire, en dénonçant auprès des autorités compétentes les cas suspects, et doivent rester vigilantes. Aussi, invite-t-il la population à prendre conscience de la nécessité de participer à la sécurisation du pays et à mobiliser les moyens nécessaires pour relever les défis qui constituent un handicap pour le développement économique et social. M. Napon reste convaincu que ces trois jours de réflexion aboutiront à des suggestions et à des recommandations pertinentes, à la hauteur des attentes du président du Faso et du gouvernement en ce qui concerne la maîtrise de ce phénomène. Pour le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le choix du thème est d’une grande importance, dans la mesure où le pays est menacé depuis plus d’une année, par des attaques terroristes. Selon lui, ce forum vient à point nommé parce qu’il va permettre à toute les sensibilités sociales de réfléchir sur la thématique de la contribution à la lutte pour la préservation de la paix, et à la lutte contre l’insécurité dans notre pays. A l’entendre, les avis, les recommandations qui sortiront de ce forum sont attendus, car, a-t-il laissé entendre, « ce sont des acteurs sociaux de terrain qui vont émettre des avis sur la base de leur vécu et de leurs réalités sur le terrain ».

Boudayinga J.M. THIENON
Isabelle W.KINDA
(Stagiaire
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