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En Afrique, la qualité des politiques publiques recule selon la Banque mondiale
Publié le vendredi 28 juillet 2017  |  Jeune Afrique
Jim
© Autre presse par DR
Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale




La Banque mondiale vient de publier un rapport dans lequel elle constate que pour 38 des 54 pays du continent, la qualité des politiques et des institutions nationales a reculé. Or ce rapport sert de base à l'allocation des prêts et dons aux pays africains les plus pauvres.

C’est un rapport qui est à la gouvernance ce que le doing business est pour le climat des affaires, publié annuellement par la Société financière internationale (IFC), filiale du groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Intitulé Évaluation des politiques et des institutions nationales en Afrique (CPIA), la dernière mouture du rapport décrit un état des lieux préoccupant de la gestion économique, des politiques structurelles et d’inclusion sociale ainsi que du secteur public dans certains pays du continent.

« En effet, même si certains pays continuent d’afficher de bons résultats comme le Rwanda, le Sénégal ou encore le Kenya, il est indéniable que la situation tend à se détériorer, ce qui indique que les réformes des politiques et des institutions sont trop lentes » indique le document.

En tête du classement également réalisé par l’IFC, le Rwanda qui a mis en place un comité dédié aux réformes et aux politiques publiques renforçant la qualité de ses institutions se voit attribuer la note de 4 sur 6. Il est talonné par le Sénégal et le Kenya, qui récoltent chacun 3, 8.

La Centrafrique, le Burundi et la RDC reculent

Reconnaissant que la qualité des politiques et des institutions s’est renforcée dans certains pays, l’institution regrette toutefois que le nombre de pays ayant vu leur note globale se détériorer soit de plus en plus important.

Avec une diminution de 0,3 point, le Mozambique et le Soudan du Sud enregistrent la plus grande baisse de leurs notes globales CPIA. La baisse de 0,2 point de la note du Zimbabwe − qui annule la hausse de 0,2 point enregistrée par le pays en 2015 − est due en partie au manque de prudence fiscale du pays et au financement du déficit budgétaire par la banque centrale.

Parmi les pays ayant connu un glissement moins marqué de la qualité de leurs politiques et institutions figurent le Bénin, le Burundi, la Centrafrique, le Tchad, le Cap Vert, la République démocratique du Congo (RDC), le Congo, le Ghana, le Niger, le Nigéria, la Sierra Leone et l’Ouganda, qui ont tous vu leur note reculer de 0, 1 point.

Du mieux en Côte d’Ivoire et au Cameroun
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