Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Production de l’énergie solaire par des particuliers : des conditions d’achat par la SONABEL en débat
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  Sidwaya
L’Autorité
© Autre presse par DR
L’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité: ARSE




L’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) a organisé, le mercredi 26 juillet 2017 à Ouagadougou, un atelier de restitution du rapport de l’étude sur la mise en place des conditions technico-économiques pour le soutien au développement de la filière photovoltaïque raccordée au réseau de la SONABEL.

La feuille de route devant définir les conditions d’achat de l’électricité solaire de producteurs privés par la Société nationale Burkinabè d’électricité du Burkina (SONABEL) est en voie d’être définie. En effet, l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) a organisé le mercredi 26 juillet 2017 à Ouagadougou, un atelier de restitution du rapport de l’étude sur la mise en place des conditions technico-économiques pour le soutien au développement de la filière photovoltaïque raccordée au réseau de la SONABEL. La présidente de l’ARSE, Mariam Nikiéma, a expliqué qu’au terme des échanges, il sera question de proposer des outils méthodologiques nécessaires à son institution et au gouvernement burkinabè pour « la mise en place des méthodes de soutien optimales de nature à favoriser le développement du photovoltaïque raccordé au réseau dans le respect des contraintes techniques dudit réseau ». Pour ce faire, les participants se sont penchés sur le contenu du rapport de ladite étude. Les sujets qui ont fait l’objet d’examen sont entre autres, les mécanismes relatifs à l’agrément des équipements photovoltaïques et la certification des installateurs des systèmes solaires, les procédures administratives et les modalités de gestion des autorisations et des déclarations. L’attention a aussi été porté sur les cahiers des charges d’accès et de raccordement au réseau du photovoltaïque ainsi que les modalités administratives de traitement des dossiers, de réception, de mise en service et de contrôle des installations solaires photovoltaïques. Aux dires de Mme Nikièma, la mesure d’anticipation à la mise en œuvre de la politique de développement de la filière photovoltaïque est d’un enjeu capital. Le potentiel solaire du pays étant immense, il est de bon ton, selon elle, que des règles soient définies. « Il faut un code, une règlementation et une organisation pour exploiter cette ressource au mieux », a-t-elle insisté. Abondant dans le même sens, le représentant du ministre de l’Energie, Mamadou Ouédraogo, a soutenu que l’exploitation du solaire s’inscrit en droite ligne de la politique de vulgarisation du mixte énergétique, envisagé par son département. Cette ressource endogène, a-t-il poursuivi, est d’autant plus utile dans la mesure où, en plus de constituer une énergie propre, elle sera pourvoyeuse d’emplois à travers son exploitation. Il y a aussi, a-t-il ajouté, que le développement de la filière photovoltaïque pourrait apporter une solution pérenne aux délestages récurrents, si l’on combinait, a-t-il dit, judicieusement son exploitation avec l’hydroélectricité. Estimant que les résultats de ladite étude sont à même « de servir de support dans le cadre de l’élaboration des décrets d’application de la nouvelle loi sur l’énergie », le représentant du l’Union européenne, Adrea Leone, a salué l’engagement des acteurs impliqués dans le processus. Il a, en sus, rassuré de la disponibilité de son institution à accompagner le secteur de l’énergie à travers les instruments et outils comme la Facilité d’assistance technique (FAT) et le Plan d’investissement extérieur européen (PIE).


Mamady ZANGO
Eliane YANOGO
Commentaires