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L’Express du Faso N° 3566 du 15/7/2013

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OFAB-BURKINA : Bobo-Dioulasso a accueilli son premier déjeuner débat
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  L’Express du Faso


Laïcité
© Autre presse par DR
Laïcité au Burkina Faso : Enseignants et chercheurs enrichissent le débat


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Après Ouagadougou, Bobo-Dioulasso a accueilli son premier forum, ouvert sur les biotechnologies agricoles section du Burkina Faso (OFAB-Burkina). A l’occasion, plusieurs chercheurs, journalistes, étudiants, élèves et agriculteurs ont reçu les informations nécessaires sur les biotechnologies. C’est la salle de conférence du (Groupe de Recherche et d’Appui pour l’Autopromotion des populations en Afrique) GRAAP-Afrique qui a abrité la rencontre.

Pour ces premiers échanges sur la biotechnologie à Bobo-Dioulasso, le directeur régional de l’INERA Bobo, Jacob Sanou, s’est réjoui de la tenue d’un tel forum dans sa région qui comprend 4 régions administratives que sont les Haut-Bassins, les Cascades, la boucle du Mouhoun et le Sud-ouest. « Cet évènement, premier du genre dans notre région, va faciliter la compréhension des biotechnologies » a-t-il dit avant de souhaiter à tous une participation sans retenue.

Espace de discussions, lieu de débats contradictoires, le Forum ouvert sur les biotechnologies en Afrique qui est une structure chargée de faire la promotion de la biotechnologie, est né dans les pays anglophones. Notre pays, précisera le docteur Hamidou Traoré, directeur adjoint de l’INERA, « est le premier pays francophone qui fut approché ». Ainsi chaque mois, OFAB-Burkina dégage un sujet de discussion et des échanges nourris sont menés autour de ce sujet.

Au terme de ces mots introductifs, place aux communications. En l’absence de certains communicateurs, le docteur Oumar Traoré se fera le devoir de résumer la synthèse des sessions antérieures de OFAB-Burkina. Dès son lancement en octobre 2012 à Ouagadougou, les sessions ont débuté par la communication du docteur Zangré G. Roger sur le thème : « Le Burkina sur la route des OGMs ». Ce fut l’occasion pour le docteur Zangré d’apporter quelques réponses aux questions des sceptiques sur l’entrée des OGMs dans notre pays. Il a su lever les inquiétudes sur les éventuelles conséquences des OGMs. Du reste, le professeur Chantal Zoungrana, Directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité, auteur de la 2e communication, a davantage rassuré par les lois et autres accords ratifiés par notre pays, qui ne permettront pas à n’importe quel « quidam » d’entrer au Burina avec des OGMs de mauvaise qualité. Du reste, en signant et ratifiant ces accords, notre pays en a pesé « les pour et les contre ». Il sait à quoi il s’engage et ce n’est certainement pas dans le but de nuire aux producteurs burkinabè, car pour avoir le certificat, il faut « montrer patte blanche ». Suite aux rappels de ces deux communications, la parole fut donnée aux participants pour d’éventuelles questions. Tous les intervenants ont reconnu la justesse de ces échanges qui permettent de mieux comprendre le bien-fondé de la biotechnologie et d’avoir toutes les informations y relatives. Des questions de compréhensions ont été posées et ont reçu des réponses appropriées.

Efficacité du CGM au Burkina

Le docteur Omer Hema s’est intéressé à « l’efficacité du coton génétiquement modifié dans notre pays : Avantages, enjeux et perspectives ». A travers sa communication, le conférencier a laissé entendre que pour résoudre le problème de la résistance des ravageurs et augmenter la production au Burkina Faso, notre pays a opté pour la culture du coton Bt ou OGM en 2003. Il a par la suite cité les différents ravageurs du coton combattus par le coton Bt pour laisser entendre que « les principaux résultats ont été largement atteints que l’on soit en station, en milieu confiné ou en milieu ouvert ». Il a donné les avantages (diminution du nombre de traitement, augmentation de la productivité et des revenus, réduction de l’intoxication des producteurs etc.), et les principaux enjeux (production de semences entièrement réalisée au Burkina Faso etc.). Les cotonculteurs réunis au sein de l’Union nationale de producteurs de coton (UNPCB) ont apporté leur contribution en appréciant positivement l’arrivée du coton OGM qui a réduit considérablement le volume de travail du producteur. Aussi, avec une toxicité très réduite, le producteur n’est plus exposé aux produits dangereux. Ainsi le coton Bt, si les consignes sont bien respectées, a une production meilleure.

Plusieurs intervenants se sont surtout intéressés aux conséquences de la culture du coton Bt. Des réponses appropriées ont été données.

La rencontre s’est achevée par la présentation des communications sur « médecine et biotechnologies modernes au Burkina Faso ». Les participants ont souhaité que de telles rencontres d’échanges puissent se multiplier à Bobo-Dioulasso afin de mieux sensibiliser les populations mais aussi les décideurs.

Rendez-vous est pris pour le mois prochain sur un autre thème certainement à Ouagadougou et pourquoi pas dans une autre localité du Faso car comme l’a indiqué le docteur Hamidou Traoré « l’objectif est de pouvoir organiser une session dans chaque région ».


Ibrahim BAYILI

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