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Inscription du Parc d’Arly au patrimoine mondial de l’UNESCO
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique




La réserve naturelle du W-Arly-Pendiari a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, le 7 juillet 2017. Pour le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Nestor Bassière, la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce parc est une opportunité pour le Burkina Faso mais comporte également des défis majeurs.

Le Burkina Faso dispose de son deuxième site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Après Les ruines de Loropéni en 2008, le comité du patrimoine de l’organisation onusienne a inscrit le complexe W-Arly-Pendiari (WAP) sur la liste du patrimoine mondial, au cours de sa 41e session tenue du 1er au 12 juillet 2017, à Cracovie, en Pologne. La partie du parc W, située en territoire nigérien, avait été inscrite au patrimoine mondial depuis 1992. L’autre partie du WAP située sur le territoire burkinabè et dont la « valeur universelle exceptionnelle » vient d’être reconnue est estimé à 1 104 995 ha. Ce complexe comprend deux parcs à savoir le parc d’Arly, celui du W et 11 concessions de chasse. Ce poumon vert est l’un des espaces de l’Afrique de l’Ouest où on peut retrouver certaines espèces comme le lion, l’éléphant, le léopard, etc., a expliqué le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Batio Nestor Bassière. « Nous avons également, sur le plan aquatique, de nombreuses espèces de poissons. Pour ce qui est des oiseaux, le dossier technique indique pratiquement près de 460 espèces, sans oublier la biodiversité en ce qui concerne la flore », a-t-il ajouté. L’aboutissement de ce processus est le résultat de la collaboration entre le Burkina Faso, le Bénin et le Niger qui ont en partage ce vaste écosystème en vue d’une gestion harmonisée et coordonnée. Les retombées pour le Burkina Faso sont nombreuses si l’on en croit le ministre Batio Nestor Bassière. Selon lui, le pays peut bénéficier d’un financement auprès du Fonds mondial pour l’environnement. Il peut également avoir une assistance d’urgence pour réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles et par l’action humaine, selon d’autres sources bien introduites au ministère en charge de l’environnement. Les mêmes sources indiquent que des experts peuvent également assurer la formation technique des équipes de la gestion du site.

La reconnaissance d’une valeur universelle

Mais la reconnaissance de la ‘’valeur universelle exceptionnelle’’ de ce site implique également des défis, d’après les mêmes sources. Cette inscription du site oblige l’Etat burkinabè à intégrer la protection du patrimoine culturel et naturel dans les programmes de planification. Elle impose à l’Etat à mettre en place du personnel et des services sur le site et à entreprendre des études scientifiques et techniques sur sa conservation. En outre, « le pays des Hommes intègres » doit régulièrement rendre compte au comité du patrimoine mondial, de l’état de conservation de ce bien inscrit. Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a précisé qu’il a cependant été demandé aux trois pays partageant ce patrimoine de produire un plan cartographique au 1/50e près afin de rendre visible le complexe sur l’ensemble des réseaux technologiques pour intéresser tous ceux qui désirent visiter ledit site. Pour lui, la reconnaissance de ce parc témoigne de la bonne gouvernance au Burkina Faso notamment dans le secteur de l’environnement. « Lorsqu’un bien est inscrit au patrimoine mondial, il n’appartient plus à un seul Etat. Cela veut dire que tous les pays, les Etats parties, ont l’obligation de suivre la gestion et la conservation de cette richesse qui appartient bien sûr à l’humanité», a déclaré le ministre Batio. Il voit également en cette inscription au patrimoine mondial une opportunité pour l’intensification de l’activité touristique au profit des populations et de l’Etat burkinabè. « Nous pensons que le parc deviendra attractif et par conséquent, va attirer beaucoup de touristes », s’est-il réjoui. Dans les prochains mois, il est prévu une rencontre conjointe entre ministres en charge de l’environnement et de la culture du Bénin, du Niger et du Burkina Faso au « point triple »(le point neutre du WAP qui n’appartient à aucun des 3 Etats) en vue de jeter les bases de la collaboration qui s’est manifestée à Cracovie. Il est également envisagé l’organisation d’une rencontre des chefs d’Etat des pays concernés par le site du WAP.

Wanlé Gérard COULIBALY
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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