Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Afrique
Article
Afrique

Burkina-Côte d’Ivoire: les tic-TAC d’une histoire parfois mouvementée
Publié le jeudi 20 juillet 2017  |  Wakat Séra
Conférence
© Primature par D.R
Conférence au sommet du 6e TAC : 11 accords bilatéraux signés pour renforcer l’axe Yamoussoukro-Ouagadougou
Les lampions se sont éteints sur la Conférence au Sommet du 6e Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le #Burkina Faso, le mardi 18 juillet 2017 à Ouagadougou. Onze (11) accords bilatéraux ont sanctionné LA rencontre




TAC. Trois petites lettres mais qui symbolisent de grands liens d’amitié et surtout de fraternité profonde, marqués par une histoire coloniale unique et un présent politico-économique presque confondu. Le Traité d’amitié et de coopération qui régit depuis une décennie les relations entre les deux pays voisins, et frères pour faire dans le jargon des diplomates, vient de refermer les portes de sa 6è édition à Ouagadougou. Tic-TAC, tic-TAC, tic-TAC, comme une horloge fait tourner inexorablement ses aiguilles, les dirigeants du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont feuilleté les pages de la vie commune de leurs deux pays, revisité les projets envisagés pour leurs deux peuples et renforcé les perspectives d’avenir. Tic-TAC, tic-TAC, tic-TAC, le mécanisme de l’horloge est si bien huilé depuis que Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, l’ont déclenché le 29 juillet 2008, que leurs successeurs, Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara, le densifient au fil des éditions. Les deux chefs d’Etat et leurs gouvernements placent dans cette initiative une réelle confiance pour booster le décollage économique de leurs pays respectifs, mais sont surtout conscients que c’est «ensemble qu’on est fort». La TACtique, est de faire de ce couple naturel, le moteur de développement qui va tirer le train économique de la sous-région. Plus d’une vingtaine de nouveaux projets examinés et surtout onze accords bilatéraux signés. Le bilan du 6è TAC est éloquent pour ne pas être salué.

Les résultats sont encre plus louables qu’ils sont le fruit de la concertation entre deux pays dont les relations fraternelles ont failli voler en éclat suite à la survenue au Burkina de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et surtout du putsch militaire avorté de septembre 2015. Les nouvelles autorités, n’ayons pas peur des mots, étant persuadées que le danger venait pour eux de la Côte d’Ivoire qui a accordé gite et couvert à Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabè et certains de ses proches. Comme quoi, le tic-TAC peut facilement devenir celui de la minuterie d’un explosif dont les déflagrations n’auraient fait que des dégâts inimaginables pour les deux pays, surtout pour le Burkina Faso qui, a-t-on coutume de le dire ici, s’enrhume dès que la Côte d’Ivoire éternue. Non seulement le pays enclavé qu’est celui de Roch Kaboré est très dépendant du port de son voisin, mais ce dernier abrite, officiellement, plus de 4 millions de Burkinabè qui s’y sont installés depuis la nuit des temps. L’absence de barrières linguistiques aidant, les ports ivoiriens sont les débouchés naturels des produits burkinabè, à l’import comme à l’export. Certes la courbe est en train d’infléchir avec les ports ghanéens comme alternative pour les opérateurs économiques burkinabè, surtout avec la longue crise militaro-politique post-électorale de 2010-2011, qui a fait des Burkinabè des persona non grata au pays de Laurent Gbagbo.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires