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Hausse des violations de la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  africahotnews.com
Sit-in
© Autre presse par DR
Sit-in des travailleurs des medias publics




Les incidents de violations de la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest ont plus que triplé au cours du premier trimestre (janvier-mars) 2017.

Au cours de cette période de trois mois, un total de 47 violations ont été enregistrées contre 14 violations lors du dernier trimestre (Octobre – Décembre) 2016. Les violations enregistrées au cours du trimestre à l’analyse vont des arrestations et détentions aux attaques physiques, aux violations sur internet, la fermeture des maisons de presse, la censure, la saisie et la destruction de biens et des meurtres. Les 47 violations se sont produites dans 10 pays sur les 16 en Afrique de l’Ouest.

Ces résultats se trouvent dans la dernière édition du Rapport de Suivi de la Liberté d’Expression en Afrique de l’Ouest(en anglais West Africa Freedom of Expression Monitor), le rapport trimestriel analyse et met en exergue l’évolution des faits relatifs à la liberté d’expression dans la sous-région. Ce rapport est produit par la MFWA.

Outre le fait que le nombre des violations enregistrées a été relativement élevé, la période de Janvier-Mars 2017 a été la plus sanglante depuis 2014. Un total de neuf personnes, dont sept manifestants, ont été tuées par les forces de sécurité de l’Etat en Guinée, Sierra Leone et au Togo. Ces personnes étaient en train d’exprimer leurs désaccords à propos des problèmes spécifiques à travers les manifestations.

Les neuf morts témoignent de l’accroissement excessif de l’usage de la force par les forces de sécurité dans la dispersion des foules de manifestants. Dans toutes les trois incidents à savoir en Guinée, Sierra Leone, et le Togo qui ont conduit à la mort de neuf personnes, les agents de force de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène, de balles réelles pour disperser les manifestants.

Les forces de sécurité ont été les auteurs principaux des violations citées. Ils sont auteurs de 37 (soit 79%) des 47 violations.
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