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Le partenariat public-privé est un ’’danger’’ pour le Burkina Faso (Pascal Zaïda)
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  AIB
OSC
© aOuaga.com par A.O
OSC : assemblée générale du CED
Samedi 22 avril 2017. Ouagadougou. Le Cadre d`expression démocratique (CED) a tenu une assemblée générale sur les grands sujets de l`actualité nationale. Photo : Pascal Zaïda, coordonnateur national du CED




Le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED) Pascal Zaïda a estimé mercredi, que le programme de partenariat public-privé (PPP) adopté récemment par le parlement, est un ’’danger’’ pour le Burkina Faso, en ce qu’il consiste à endetter l’Etat à grande échelle et sur une longue période.

’’Le programme de partenariat public-privé (PPP) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) est un danger pour le Burkina Faso», car son format actuel est, «tout sauf la transparence’’, a affirmé Pascal Zaïda, lors d’un point de presse.

Selon le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED, société civile), ’’la nature du PPP consiste à endetter l’Etat à grande échelle et sur une longue période’’.

’’Les expériences passées de mauvaise gestion de ce type de partenariat avec les mêmes acteurs, nous obligent à être prudents et inquiets’’, a-t-il ajouté.

De son avis, ’’le gré à gré’’ est une porte ouverte à la corruption, au blanchissement d’argent, une récompense des militants et une préparation des campagnes législatives et présidentielle de 2020 pour le MPP.

’’Les syndicats, les partis politiques, les OSC doivent avoir leur mot à dire tant dans la conception, la mise en œuvre des projets, que dans le contrôle de leur exécution’’, a soutenu le coordonnateur du CED.

A l’entendre, une infrastructure «sérieuse», ne peut être réalisée en six mois, au vue des différentes étapes à suivre avant la phase exécutive.

’’Le PPP devrait s’appliquer aux infrastructures routières ou aux usines et non pas aux hôpitaux, aux dispensaires, aux écoles, aux cités universitaires….’’, a- t-il expliqué.

En rappel, l’Assemblée nationale a adopté le 4 juillet dernier, le programme de partenariat-public, afin de résoudre la faiblesse du taux d’investissement, estimé à moins de 30% en juin 2017.

Mais pour l’opposition politique qui a boycotté la séance extraordinaire, cette loi qui exclut les appels d’offres pour 38 projets, est une porte ouverte à la corruption et au clientélisme.

Agence d’Information du Burkina

no/ata
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