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Sidwaya N° 7459 du 15/7/2013

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Coopération Luxembourg/Burkina Faso : examen du bilan de la mise en œuvre du programme indicatif coopération
Publié le lundi 15 juillet 2013   |  Sidwaya




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La 7e session de la commission de partenariat entre le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso s’est tenue à Ouagadougou, le mercredi 10 juillet 2013. Les échanges ont porté sur la coopération et les résultats atteints dans la mise en œuvre du Programme indicatif de coopération (PIC) 2008- 2012 et 2015.

La coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg a commencé par une succession d’appui projet depuis 1960, avec une ONG luxembourgeoise dénommée « La Jeunesse catholique » qui intervenait à Koudougou dans la province du Boulkiemdé. Aujourd’hui, le Luxembourg intervient dans plusieurs secteurs au "pays des hommes intègres". Le 10 juillet 2013, la délégation a rencontré les coordonnateurs de projets et les participants aux travaux de cette 7e session pour examiner le bilan de la mise en œuvre du Programme indicatif de coopération (PIC) 2008- 2012 et 2015. L’ambassadrice du Grand-Duché de Luxembourg, Martine Schommer a signifié que son pays intervient dans un certain nombre de secteurs sociaux, telle la santé, l’éducation, la formation professionnelle. Elle a également noté que, avec l’extension du Programme indicatif de coopération, deux nouveaux secteurs ont vu le jour. En effet, il s’est agi des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et une intervention complémentaire dans l’éducation de base. Pour Mme Schommer, le financement supplémentaire pour les années 2013-2015 s’élève à trente millions d’euros, environ 19 milliards 500 millions F CFA. A l’entendre, la coopération gouvernementale directe et treize ONG luxembourgeoises travaillent au Burkina Faso et pour lesquelles, l’institution cofinance les projets à hauteur de 300%. ‘’Ce financement représente un montant de quelque trois millions d’euros, supplémentaires par an et une aide humanitaire pour soutenir le Burkina face aux réfugiés du Mali’’, a-t-elle confié. Le secrétaire général, représentant le ministre de l’Economie et des finances, Tibila Kaboré, a pour sa part rappelé que de nombreux progrès ont été enregistrés par le Burkina Faso depuis la 6e session tenue en 2012 au Luxembourg. Au plan politique, il a indiqué que le processus de démocratisation s’est renforcé davantage avec la tenue des élections couplées législatives-municipales en décembre 2012. Au niveau économique, M. Kaboré a relevé qu’avec la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) dont le Luxembourg a pris part à la table ronde des bailleurs de fonds, le Burkina Faso a connu d’importantes avancées. Selon lui, l’activité économique du "pays des hommes intègres" en 2012 a enregistré une croissance du PIB réel de 9,0% contre 5,0% en 2011. Au plan social, il a déclaré que sans la paix, tous les efforts déployés pour réussir dans les politiques de coopération et de développement resteront vains.
Et d’ajouter que la promotion de la culture de paix, si chère aux Burkinabè, doit être permanente dans toutes les actions. ‘’C’est dans cette logique que le Burkina a toujours accepté de participer activement aux initiatives de maintien de la paix aussi bien au niveau régional, qu’international’’, a soutenu le secrétaire Tibila Kaboré. Il a par ailleurs expliqué que la politique d’intervention du grand- Duché de Luxembourg exige que 15% de l’enveloppe du PIC accordé aux pays à programme, soient gérés par le canal multilatéral. Il a souligné que bien que les projets exécutés à travers ce canal présentent des résultats assez intéressants, il y a des difficultés rencontrées dans leur suivi par le gouvernement. Il s’agit de la gestion de ressources qui leurs sont allouées et de leur comptabilisation dans l’Aide publique au développement au moment de l’élaboration du rapport sur la coopération.


Wamini Micheline OUEDRAOGO
Lydia ZOURE
(Stagiaire)

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