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Burkina : selon son avocat, « ce serait une honte » que Djibrill Bassolé ne soit pas libéré
Publié le vendredi 7 juillet 2017  |  Jeune Afrique
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© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a représenté le Burkina, le 26 juillet 2014, à la rencontre du président français François Hollande avec les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




Dans un rapport rendu public début juillet, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire demande la « libération immédiate » de Djibrill Bassolé. Son avocat, Me Varaut, espère désormais que les autorités burkinabè vont se plier à cette requête.

Accusé d’avoir participé à la tentative de putsch du 16 septembre 2015, Djibrill Bassolé avait été arrêté deux semaines plus tard et inculpé, entre autres, d’attentat à la sûreté de l’État. L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, qui a toujours nié toute implication dans ce coup d’État manqué, avait ensuite déposé plainte en septembre 2016 devant le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire pour contester son incarcération.

Le 3 juillet, ce groupe d’experts a rendu son rapport. Celui-ci considère que la détention de Djibrill Bassolé est « arbitraire » et demande sa « remise en liberté immédiate ». Me Alexandre Varaut, l’avocat français de cet ancien fidèle de Blaise Compaoré, se félicite de cette décision et attend maintenant qu’elle soit appliquée par les autorités burkinabè.

Sur quels éléments se basent les experts du groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire pour demander la « libération immédiate » de Djibrill Bassolé ?

Les experts considèrent que Djibrill Bassolé n’a pas bénéficié de toutes les garanties dont on doit normalement jouir dans un État de droit. Ils rappellent aussi les grandes réticences de l’ONU à l’égard du principe de justice militaire. Le rapport affirme ainsi que la justice militaire n’est pas un bon moyen de juridiction, car elle n’est pas suffisamment indépendante. Le groupe constate que la seule solution à ce dossier est la remise en liberté immédiate de M. Bassolé et il appelle à envisager le versement d’une indemnisation. C’est donc une décision particulièrement sévère. Je ne vois pas comment le Burkina Faso pourrait ne pas la respecter.

Dans un rapport rendu public début juillet, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire demande la « libération immédiate » de Djibrill Bassolé. Son avocat, Me Varaut, espère désormais que les autorités burkinabè vont se plier à cette requête. Accusé d’avoir participé à la tentative de putsch du 16 septembre 2015, Djibrill Bassolé avait été arrêté deux semaines plus tard et inculpé, entre autres, d’attentat à la sûreté de l’État. L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, qui a toujours nié toute implication dans ce coup d’État manqué, avait ensuite déposé plainte en septembre 2016 devant le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire pour contester son incarcération. Le 3 juillet, ce groupe d’experts a rendu son rapport. Celui-ci considère que la détention de Djibrill Bassolé est « arbitraire » et demande sa « remise en liberté immédiate ». Me Alexandre Varaut, l’avocat français de cet ancien fidèle de Blaise Compaoré, se félicite de cette décision et attend maintenant qu’elle soit appliquée par les autorités burkinabè. Sur quels éléments se basent les experts du groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire pour demander la « libération immédiate » de Djibrill Bassolé ? Les experts considèrent que Djibrill Bassolé n’a pas bénéficié de toutes les garanties dont on doit normalement jouir dans un État de droit. Ils rappellent aussi les grandes réticences de l’ONU à l’égard du principe de justice militaire. Le rapport affirme ainsi que la justice militaire n’est pas un bon moyen de juridiction, car elle n’est pas suffisamment indépendante. Le groupe constate que la seule solution à ce dossier est la remise en liberté immédiate de M. Bassolé et il appelle à envisager le versement d’une indemnisation. C’est donc une décision particulièrement sévère. Je ne vois pas comment le Burkina Faso pourrait ne pas la respecter.
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