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Innovations agricoles : La FAO veut miser sur une agriculture moderne
Publié le vendredi 7 juillet 2017  |  Sidwaya
Afrique
© Autre presse par DR
Afrique de l`Ouest : vers l`institutionnalisation de l`agriculture écologique et biologique




Dans le cadre du projet de Renforcement des capacités pour les systèmes d’innovations agricoles (CDAIS), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé un atelier sur le marché des innovations agricoles ou ‘’marketplace’’, le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou.

Le marché des innovations agricoles du projet de Renforcement des capacités pour les systèmes d’innovations agricoles (CDAIS) est un outil de partenariat qui permet de rendre plus efficaces et dynamiques les réseaux d’acteurs selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En vue de mieux présenter cet outil aux acteurs, la FAO a organisé un atelier, le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou. Selon le représentant-résident de la FAO, Aristide Ongone Obame, le marché des innovations CDAIS se veut un espace de rencontre entre plusieurs acteurs du Système national d’innovation agricole (SNIA) dont certains ont besoin de renforcer leur capacité et d’autres veulent offrir des services. Ainsi, ce marché a pour objectif général de faciliter l’adéquation des initiatives de renforcement des capacités pour les systèmes d’innovation agricole avec des besoins réels en matière de renforcement des capacités des principaux acteurs. Les objectifs spécifiques du marché des innovations agricoles, aux dires des organisateurs sont : l’identification des services d’appui déjà existants ou à développer, le partage des expériences des Partenaires techniques et financiers (PTF)… Selon M. Obame, le projet CDAIS est un exemple réussi de coopération entre différents partenaires en développement que sont la commission de l’Union européenne, AGRINAURA (regroupement d’universités et d’organismes de recherche en soutien au développement agricole), la FAO et les gouvernements des différents pays concernés. « Cet atelier permettra à tous les acteurs de partager leur limites et ensemble nous chercherons à résoudre ces problèmes », a soutenu Aristide Ongone Obame.

Des résultats encourageants

Le projet qui a démarré au Burkina en septembre 2015 a une durée de quatre années et couvre huit pays-pilotes dont quatre en Afrique. A entendre le représentant de la FAO, des acquis ont été relevés durant cette année de l’exécution du projet. Il a estimé, qu’une étude exploratoire a été menée entre octobre 2015 et février 2016, un atelier de lancement a été organisé en avril dernier et six situations d’innovation localisées ont été retenues pour élaborer le diagnostic des besoins en renforcement de capacité. Parmi les innovations citées, on peut retenir le système de micro-irrigation, le système participatif de garantie, le service de conseil agricole utilisant des TIC, le développement de la filière tournesol, l’appropriation de la démarche de charte foncière par les communes et les microentreprises familiales dirigées par les femmes innovantes dans les procédés de transformation agroalimentaire. Le secrétaire d’Etat chargé de la recherche et de l’innovation, Urbain Ibrahim Couldiati a salué la tenue de l’organisation. « La prise en compte des activités de chaque acteur nécessite qu’ils se connaissent et identifient les besoins en fonction des compétences de chacun et nouer des relations de partenariat pour une meilleure complémentarité », a soutenu M. Couldiati. Les principaux résultats attendus du projet CDAIS sont : l’établissement d’un mécanisme effectif pour promouvoir, coordonner et évaluer les approches de renforcement des capacités pour améliorer les systèmes d’innovation agricole au niveau mondial. Au niveau national, on a l’identification des ressources existantes et des besoins en renforcement des capacités à travers un processus inclusif associant les partenaires nationaux, l’amélioration de l’efficacité des interventions de renforcement des capacités. Les acteurs impliqués dans le projet selon les organisateurs sont les chercheurs, les producteurs, les opérateurs économiques, les agents de l’administration, les décideurs politiques, les médias, la société civile et les partenaires de la coopération bilatérale.

Séni KIEMTORE
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