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Tuberculose et paludisme au Burkina : Maintenir les efforts pour les éradiquer
Publié le vendredi 7 juillet 2017  |  Sidwaya
Nicolas
© aOuaga.com par G.S
Nicolas Méda, ministre de la Santé du gouvernement remanié le 20 février 2017




Le ministère de la Santé a célébré conjointement les Journées mondiales de la santé et de lutte contre le paludisme et la tuberculose, le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou.

Pour des contraintes financières et de calendrier, le Burkina Faso a commémoré en différé et de façon conjointe, l’édition 2017 des Journées mondiales de la santé, et de lutte contre le paludisme et la tuberculose. C’était lors d’une cérémonie, le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou. Ces journées sont normalement prévues chaque année le 7 avril, en ce qui concerne la Journée mondiale de la santé, le 24 mars pour la lutte contre la tuberculose et le 25 avril en ce qui concerne la commémoration mondiale contre le paludisme. Cette année, la célébration s’est faite autour d’un sketch de sensibilisation, des prestations d’artistes-musiciens et les allocutions des autorités. Selon la représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Alimata Diarra-Nama, plus de 212 millions de nouveaux cas de paludisme et 420 000 décès ont été enregistrés en 2015, dont 90% en Afrique. Aussi, 10,4 million de personnes ont contracté la tuberculose et 1,8 million en sont mortes. Les efforts doivent être soutenus dans la lutte contre ces maladies, a-t-elle indiqué. Elle a donc appelé les pays touchés et leurs partenaires au développement à augmenter les investissements dans le domaine sanitaire pour parvenir à éliminer ces maux. En sus, Mme Diarra-Nama s’est appesantie sur le thème de la Journée mondiale de la santé : « la dépression, parlons-en ». Cette maladie qui se caractérise notamment par une tristesse persistante, une perte d’intérêt et une capacité à accomplir les tâches quotidiennes, pendant au moins deux semaines, mérite une attention soutenue de son avis. « L’intérêt de prendre cette maladie au sérieux relève du fait qu’elle touche environ 332 millions de personnes dans le monde dont 30 millions en Afrique. Elle est la principale cause d’incapacité à l’échelle mondiale et conduit au suicide, deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans », a-t-elle ajouté.

La promesse d’appui des bailleurs de fonds

La représentante-résidente a martelé que la dépression est évitable et traitable si elle est diagnostiquée tôt, d’où a-t-elle invité les pays à inclure la santé mentale dans leurs programmes nationaux de développement sanitaire.
Du côté du partenaire américain, l’importance de ces commémorations réside en ce qu’elles permettent de porter un regard sur le fardeau que représente la maladie. L’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Andrew Young, a laissé entendre que son pays est engagé dans plusieurs partenariats mettant en œuvre des initiatives importantes à succès dans les pays en développement. Il a cité, entre autres, le soutien de l’Agence américaine de développement internationale (USAID) dans la lutte contre le paludisme. Puis de soutenir que l’aide américaine dans le domaine sanitaire au profit du Burkina Faso est passée de 3,5 en 2012 à 8,4 milliards de francs CFA en 2017. « Ça va continuer ainsi », a-t-il assuré. Un effort salué par le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, pour qui, l’aide financière aidera sûrement le « pays des Hommes intègres » à en finir définitivement avec le paludisme, ainsi que le suggère le thème de cette année de la Journée mondiale contre cette maladie : « en finir définitivement avec le paludisme ». Le ministre a toutefois rappelé les bons réflexes contre la pandémie : « dormir chaque jour sous une moustiquaire imprégnée, se rendre immédiatement dans une formation sanitaire en cas de problème de santé et respecter scrupuleusement les prescriptions des agents de santé ». Quant à la tuberculose, Pr Méda a invité tout le monde à observer les comportements adéquats comme le recours aux services de santé en cas de toux de plus de 14 jours et les malades à observer correctement leurs traitements. « Contre la dépression il faut avoir une bonne hygiène alimentaire et de vie », a déclaré Nicolas Méda. En soutien aux efforts du gouvernement, le ministre de la Santé a invité les partenaires techniques et financiers à continuer de soutenir le pays dans la perspective de sauver des vies. En marge de la cérémonie commémorative, les meilleures formations sanitaires du pays ont été distinguées.

Fabé Mamadou OUATTARA
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