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Agriculture climato-intelligente : Jacob OUEDRAOGO expose la vision du Burkina Faso à Rome
Publié le mercredi 5 juillet 2017  |  Service d’Information du Gouvernement
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© Ministère par D.R
Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob Ouédraogo, lors de la conférence des partenaires du Burkina pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES)




Le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob OUEDRAOGO, participe à la 40e Conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), sur le thème « Changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire », du 03 au 08 juillet 2017 à Rome. Dans une déclaration faite dans la soirée du lundi 03 juillet, le ministre OUEDRAOGO a exposé la vision de son pays dans la gestion des risques climatiques et l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Face au changement climatique, le gouvernement burkinabè a pris plusieurs mesures aussi bien en termes de prévention que d’intervention, a dit le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob Ouédraogo, à la quarantième conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le 03 juillet 2017 à Rome en Italie.

Mieux, le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) du Burkina Faso a fait de la gestion des risques climatiques et du renforcement de la résilience des ménages agricoles une priorité, a soutenu le Ministre Jacob Ouédraogo. Cet engagement se concrétise par la récupération des terres agricoles dégradées, l’amélioration de la fertilité des sols par la production et l’utilisation de la fumure organique, puis la mise en place progressive de l’assurance-récolte, entre autres.

En faveur des ménages et des communautés, les interventions prévues portent sur l’aménagement de périmètres irrigués et de bas-fonds aménagés, la construction de barrages et de petites retenues d’eau, la promotion du warrantage et l’information sur les risques agricoles.

L’exécutif burkinabè a aussi élaboré et mis en œuvre un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables pour améliorer leur résilience face aux effets néfastes du changement climatique. Pour l’année 2017, le coût global du plan est de 21 milliards de Francs CFA, soit 32 millions d’Euro.

Par ailleurs, le Burkina Faso a souscrit à la mutuelle panafricaine de gestion des risques agricoles dénommée « Africa Risk Capacity –ARC- ». Il s’agit de garantir la prise en charge des personnes touchées par des sécheresses extrêmes. L’appartenance de notre pays à l’Alliance Globale pour la résilience (AGIR) est censée renforcer ses capacités de riposte et de prévention de tout choc climatique.

Autant de mesures égrenées, à la tribune de la FAO, par le ministre Jacob OUEDRAOGO, et prises pour juguler les risques liés à la sécheresse, aux inondations, à la volatilité des prix des céréales, aux risques phytosanitaires et à une moindre mesure aux risques fonciers. Ces chocs qui maintiennent les ménages agricoles, surtout les exploitants agricoles familiaux, dans un cycle de précarité alimentaire.

« Au Burkina Faso par exemple, en termes de coûts, ces facteurs climatiques ont causé pour les trois céréales traditionnelles (mil, mais et sorgho blanc), des pertes totales d’une valeur moyenne de plus de 33 milliards de FCFA entre 2005 et 2012 », a ajouté le ministre OUEDRAOGO.

A la FAO, l’un des principaux soutiens du Burkina Faso dans sa lutte pour la souveraineté alimentaire, M. OUEDRAOGO a réitéré ses remerciements. Il a aussi salué l’ensemble des délégations présentes pour leurs efforts inestimables en vue de promouvoir une agriculture climato-intelligente à même de répondre au besoin de consommation des ménages. Il a, en outre, félicité le Sénégal dont la candidature a été retenue pour abriter le bureau sous régional de la FAO, tout en lui assurant de l’engagement du Burkina Faso à l’accompagner dans le combat commun contre la faim.

La conférence de la FAO a pour objectif de réunir les représentants des Etats membres en vue revoir et voter le programme de travail et le budget de l’institution et de discuter de nombreuses questions pressantes. A cette 40e session, les participants traiteront de l’atteinte de l’objectif mondial faim zéro, les pénuries d’eau, la sécurité alimentaire et l’évolution du climat au Proche-Orient et en Afrique du Nord, la lutte contre la faim dans les pays touchés par des conflits, le rôle du développement rural dans la résolution du phénomène migratoire, etc.



DCPM/Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques.
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