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Développement de l’économie informelle : 45 femmes du Centre, formées à la teinture et au tissage
Publié le mardi 4 juillet 2017  |  Sidwaya




Le Conseil régional du Centre a initié une formation en teinture et en tissage, au profit de 45 femmes réparties dans les douze arrondissements de Ouagadougou et les six communes rurales environnantes. Elles ont reçu leurs attestations de fin de formation, le jeudi 29 juin 2017, à Ouagadougou, après deux semaines d’apprentissage.

La région du Centre bénéficie désormais de femmes compétentes dans les métiers de teinture et de tissage. En provenance des 12 arrondissements de Ouagadougou et des 6 communes rurales environnantes, elles étaient quarante-cinq à obtenir leurs attestations de fin de formation, le jeudi 29 juin 2017, à Ouagadougou, après deux semaines d’apprentissage. En effet, c’est dans le cadre du renforcement des capacités des Unités de productions informelles (UPI) que le Conseil régional du Centre (CRC), à travers son Programme de transformation et de modernisation de l’économie informelle (PTMEI), a initié cette formation. L’objectif de cette formation est, selon les responsables du CRC, de doter les acteurs des UPI de connaissances et de compétences pour construire et développer leurs entreprises en améliorant leurs pratiques du métier. Ce sont 31 femmes qui ont ainsi été formées aux techniques de tissage avec des dessins à effets trame et 14 autres outillées en teinture sur coton avec des colorants synthétiques et naturels. Selon le coordonnateur de la formation, Désiré Maurice Ouédraogo, par ailleurs ingénieur en fabrication textiles et directeur de la société UNITEX-BF, cet apprentissage va renforcer le savoir-faire des bénéficiaires, accroître leur capacité d’intervention dans leurs métiers respectifs et améliorer la qualité de leurs productions. L’ingénieur en fabrication textile a soutenu que la méthodologie adoptée a été pratique, les défauts de tissage corrigés et chaque apprenante évaluée sur ses propres produits. Le coordonnateur de la formation a salué les résultats ‘’probants’’ de ‘’la progression de l’apprentissage à dose soutenue et régulière jusqu’au bout’’ par des apprenantes ‘’enthousiastes’’. Il a sollicité le CRC à accompagner les femmes dans leurs activités en leur permettant de passer des techniques anciennes de tissage aux plus modernes et performantes. La porte-parole des bénéficiaires, Evelyne Zongo, a insisté sur la vétusté du matériel utilisé qui date, dit-elle, de la période révolutionnaire et qui est confronté aujourd’hui au défi de l’évolution technologique. Elle a, au nom de ses paires, demandé le soutien du CRC pour mener à bien leurs activités.


Améliorer la qualité des offres


Le président du Conseil régional du Centre, Eric Koudiahime Tiemtoré, s’est dit convaincu que les bénéficiaires repartent avec de nouvelles connaissances et de ‘’belles’’ compétences. Il les a rassurées de prendre en compte leur souhait de voir d’autres actions, comme celle-ci, se poursuivre pour leur permettre d’exécuter leurs tâches et d’améliorer la qualité de leurs offres. De l’avis de M. Tiemtoré, les attestations délivrées aux 45 femmes, plus que de simples honneurs, revêtent une double importance. Il s’agit d’un signe de reconnaissance d’aptitudes nouvelles à partager et d’une opportunité d’accéder facilement aux fonds mis à leur disposition par l’Etat. Il a salué les résultats auxquels elles sont parvenues et reconnu l’importance du rôle joué par le PTMEI. «Je ne pouvais d’ailleurs pas en douter au regard de la qualité des participants soigneusement sélectionnées sur des critères d’objectivité, d’opiniâtreté et de productivité», a-t-il laissé entendre. Quant au coordonnateur du PTMEI, Ludovic Lallogo, il a souligné que l’intervention du programme dans le secteur du textile ne date pas d’aujourd’hui. Car, a-t-il rappelé, en 2015, le PTMEI a élaboré un plan d’actions dans le domaine du textile avec des activités connexes afin de recenser les difficultés et y apporter des solutions. Après la remise des attestations, s’en est suivie une visite des pagnes tissés par les 45 femmes formées. Selon M. Ouédraogo, la formation, d’un coût de 7 millions de FCFA, a tenu compte de la biodiversité des espèces, des risques sanitaires et de la protection de l’environnement dans le choix des techniques de tissage et de teinture.


Boukary BONKOUNGOU
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