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G5 Sahel : enfin une force conjointe à l’issue du sommet de Bamako ?
Publié le samedi 1 juillet 2017  |  Jeune Afrique
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© AFP par Sia Kambou
Des soldats de l`armée burkinabè devant le camp militaire Guillaume Ouedraogo de Ouagadougou, mardi 22 septembre 2015.




Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d'une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.

Quels sont les objectifs de ce sommet ?

Ce sommet a pour but de concrétiser – enfin – la force conjointe du G5 Sahel. L’idée de cette force anti-terroriste, composée de troupes des cinq pays membres, avait été annoncée une première fois le 20 novembre 2015, lors d’une rencontre des chefs d’État de l’organisation sahélienne à N’Djamena. Elle était ensuite tombée aux oubliettes avant d’être réactivée le 6 février dernier, à l’occasion d’un nouveau sommet à Bamako. « Nous avons décidé de rendre effective la création d’une force G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme », avait alors déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou.

Cette force conjointe du G5 Sahel, dont les dirigeants des pays membres espèrent qu’elle atteindra 10 000 hommes (militaires, policiers et civils confondus), aura pour mission de combattre le terrorisme et la criminalité transfrontalière dans toute la bande sahélienne. Après plusieurs jours de négociations à New York, le conseil de sécurité de l’ONU a finalement adopté le 21 juin une résolution qui « salue le déploiement » de cette force, sans toutefois lui délivrer un mandat des Nations unies.

Quels sont les chefs d’État attendus à Bamako ?

Les présidents des cinq pays membres du G5 Sahel seront présents ce dimanche 2 juillet à Bamako : Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Mahamadou Issoufou (Niger) et évidemment Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), hôte de cette rencontre et président en exercice de l’organisation sahélienne.

Emmanuel Macron participera également à ce sommet. Lors de son déplacement auprès des militaires de la force Barkhane à Gao, dans le nord du Mali, le 19 mai dernier, le chef de l’État français avait annoncé qu’il se rendrait au prochain sommet du G5 Sahel, dont il soutient le projet de force conjointe. À Bamako, le président Macron participera donc aux travaux à huis clos de ses homologues sahéliens.

Quels sont les contours de cette force en gestation ?
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