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Alpha Barry : « Les membres du G5 Sahel attendent des gestes concrets de la France et de l’Allemagne »
Publié le samedi 1 juillet 2017  |  Jeune Afrique
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© Présidence par D.R
Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur




Les chefs d'États des pays du G5 Sahel se rencontrent dimanche 2 juillet à Bamako pour peaufiner les modalités de mise en place d'une force conjointe de 10 000 hommes pour combattre les groupes terroristes qui sévissent dans la région. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, revient pour JA sur les enjeux de ce sommet.

Jeune Afrique : le G5 Sahel se réunit dimanche 2 juillet à Bamako. Quel est l’enjeu de cette rencontre qui intervient après la résolution du Conseil de Sécurité de Nations-Unies ?

Alpha Barry : Ce sommet va se pencher sur l’accompagnement que la France pourrait apporter au G5 Sahel dans sa lutte contre le terrorisme. Nous avions déjà rencontré en avril dernier la chancelière allemande, Angela Merkel et le président Hollande, ainsi que le ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian. Après cela, nous avons reçu un message conjoint de la part de Paris et Berlin indiquant leur décision commune d’appuyer le G5 Sahel dans son combat contre les groupes terroristes.

Paris et Berlin ont promis au G5 Sahel un appui sera concret, en matériel. Nous nous réjouissons que le Président Emmanuel Macron se soit d’ores et déjà mis dans le même axe que son prédécesseur. Je dirais même qu’il s’est engagé beaucoup plus, puisqu’il s’est aussitôt déplacé sur le terrain au Mali, et a convenu de l’idée de ce sommet avec les chefs d’État. Évidemment, la réunion va nous permettre de voir ce qui peut être fait côté français au-delà de la présence de la force Barkhane qui fait un travail remarquable dans la région.

La mise en place d’une force conjointe de 10 000 hommes n’entame pas la présence française ?
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