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Affaire Cora-BF: «On ne peut pas dicter un choix culturel aux populations» (Rémis Dandjinou)
Publié le vendredi 30 juin 2017  |  FasoZine
Premier
© aOuaga.com par G.S
Premier point de presse de l`année du gouvernement
Jeudi 12 janvier 2017. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier point de presse de l`année avec, face aux journalistes, les ministres Tahirou Barry en charge de la culture, Tairou Bangré en charge des sports et Rémis Dandjinou en charge de la communication. Photo : Rémis Dandjinou




En marge de la restitution des résultats de l’étude menée par l’ONG Development media international (DMI) sur la réduction du taux de mortalité infantile au Burkina Faso, le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, , s’est prononcé sur «l’irruption» de certains membres de la Cora/BF à la radio Oméga. Il déplore ces faits et invite les acteurs culturels à hausser le niveau afin que la consommation se fasse par elle-même.

«Nous devons nous respecter les uns les autres, respecter le cadre de travail, et si nous voulons construire un Etat de démocratie, le respect d’autrui est important. Quels que puisse être les éléments qui se posent, il ne faut pas porter atteinte au cadre de travail de l’autre, il ne faut pas porter atteinte à la personne physique de l’autre. S’il est avéré effectivement qu’il y a eu une force physique ou une violence exercée contre l’animateur Hamed Kossa, je voudrais appeler de toutes mes forces à ce que ces personnes qui ont posé ces actes soient sanctionnées. Parce que, je pense qu’il n’est pas normal que nous puissions porter atteinte à des personnes dans le cadre de leur travail. C’est vrai pour les médecins lorsqu’ils sont agressés dans le cadre du travail, c’est vrai pour chacun d’entre nous lorsque nous travaillons, nous participons au développement. Donc, j’attends de voir les suites qui seront données à cette affaire. Mais, je tiens à dire que nous déplorons vraiment cet acte. Nous apportons notre soutien total à Hamed Kossa et à la radio pour ce qui s’est passé en espérant que les faits nous dirons que ça ne s’est pas passé comme ça et que nous pourrions regarder nos amis des medias avec beaucoup de plaisir entre journalistes, communicants et responsables des artistes. Ce que je voudrais ajouter aussi, nous ne pouvons pas imposer aux Burkinabè un mode de consommation. Il faut que les artistes, que les producteurs de cinéma, que tout le monde travaille à élever la consommation. Lorsqu’en Conseil des ministres d’hier, nous avons adopté le thème du prochain Siao, le président du Faso a dit qu’il faut que nos artisans se mettent dans le cadre des exigences du marché du développement technologique. Cela est également vrai pour le monde musical, pour tous les acteurs de productions de notre pays. Il faut que nous haussions le niveau pour que la consommation se fasse par elle-même. Il y a certainement des efforts à faire pour encourager les uns et les autres mais, on ne peut pas dicter un choix culturel, un choix de consommation aux populations si en retour les qualités et le niveau ne sont pas à la hauteur.»
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