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Le Quotidien N° 816 du 13/7/2013

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Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou : Les GSP en arrêt de travail pour revendiquer un statut particulier
Publié le dimanche 14 juillet 2013   |  Le Quotidien


La
© Autre presse par DR
La Maison d`arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco)


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Dans la journée du samedi 13 juillet 2013, les Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), ont observé un arrêt partiel de travail. L’objectif premier de cet arrêt est de « réclamer un traitement particulier, et si possible, un statut particulier ».

Après la grève de la faim suivie d’une tentative d’immolation d’un agent de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), l’ensemble des agents de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), observent, à leur tour, un arrêt de travail pour décrier leurs conditions de vie et de travail précaires. Très tôt dans la matinée du samedi 13 juillet, les GSP ont entamé un arrêt de travail. Selon leur représentant, qui a souhaité rester anonyme, cette observation d’arrêt de travail « est le résultat des promesses non tenues, depuis 2011, par les autorités». Selon sa déclaration, « la fonction publique a demandé aux fonctionnaires de travailler 40 heures par semaine. Pourtant, nous travaillons 70 heures par semaine, sans aucune prime supplémentaire». En terme de moyens de travail, il a déploré le fait qu’il y ait un seul véhicule de cortège des prisonniers à la MACO et que les confrères des provinces escortent les prisonniers à pieds jusqu’aux palais de justice. Au regard de ce qu’il a cité, les GSP demandent donc « des primes salariales particulières, un statut particulier et du matériel de travail adéquat», a-t-il précisé. Selon lui, il y a eu une réelle collaboration avec la hiérarchie. Mais, « peut-être nous ne comprenons pas le gouvernement. On a remarqué que dans ce pays c’est ceux qui utilisent les mauvaises manières qui obtiennent ce qu’ils veulent. Nous avons privilégié le dialogue depuis 2011», a-t-il regretté.

Dans la mi-journée, le secrétaire général du ministère de la Justice, une délégation de la direction des GSP et de la MACO ont reçu les agents. Aux dernières nouvelles, la grève a été arrêtée. Le représentant des agents a dit qu’ils ont été convaincus par la hiérarchie de rester en attente et que « tout ne dépendait pas d’elle ». C’est donc dans l’attente qu’ils ont suspendu la grève dans la soirée du même samedi 13 juillet .

Par Salifou OUEDRAOGO (Stagiaire)

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