Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

23e Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  Sidwaya
23ème
© Service d’Information du Gouvernement par D.R
23ème Assemblée de l’ORAN : l’infrastructure de qualité célébrée à Ouagadougou
La capitale burkinabè, Ouagadougou, accueille depuis le 26 et ce jusqu’au 30 juin 2017, les travaux de la 23ème Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation (ORAN)




L’Agence burkinabè de normalisation et de la qualité (ABNORM) a ouvert officiellement les portes de la 23e assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation (ORAN), le mercredi 28 juin 2017, à Ouagadougou. Cet évènement marque la célébration de «L’infrastructure qualité» et de celle de la 5e journée africaine de la normalisation.

Le Burkina Faso accueille, du 26 au 30 juin 2017, la 23e Assemblée générale (AG) de l’Organisation africaine de normalisation (ORAN) avec à la clé, la célébration de l’année de «L’infrastructure qualité en Afrique». Les travaux se tiennent sous le thème : «Rôle de la normalisation pour une meilleure qualité et une meilleure vie dans une zone de libre-échange continentale». Hier mercredi 28 juin 2017 à Ouagadougou, cette 23e AG de l’ORAN a, officiellement, ouvert ses portes sous l’égide du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. La directrice du Commerce et de l’Industrie de l’Union africaine (UA), Treasure Maphanga, a dit en substance que «L’infrastructure qualité», à travers la mise en place des services de contrôle, joue un rôle primordial dans le développement économique de la zone de libre-échange africaine et au-delà. Le Secrétaire général de l’ORAN, Dr Hermogene Nsengimana, a souligné que les Petites et moyennes entreprises (PME) vont être évaluées au cours de cette 23e AG qui marque également la célébration des 5es journées africaines de la normalisation. «L’accent va être mis sur l’évaluation de la conformité et la certification des produits», a-t-il expliqué. Il a noté que le manque de qualité a un impact considérable sur l’écoulement des produits. Quant au commissaire de l’UA, Kalilou Traoré, il a signifié que dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le problème de la qualité se pose avec acuité par rapport au développement de cette zone. Mais, a-t-il assuré, dans l’espace CEDEAO, une politique régionale de la qualité a été mise en place dans les domaines de la métrologie, de la normalisation, de l’accréditation, etc.

La qualité, un passeport d’accès aux marchés

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou, a affirmé que c’est pour sensibiliser les pays africains au rôle majeur de «L’infrastructure qualité» dans l’industrialisation et le développement durable de l’Afrique que l’UA a décrété 2017, année «Infrastructure de la qualité en Afrique». Il a indiqué que la qualité est devenue le quitus pour accéder sans difficulté aux ‘’marchés les plus exigeants’’ et représente un enjeu stratégique pour les pays africains. Il en veut pour preuve, la reconnaissance de l’Infrastructure panafricaine de la qualité (PAQI) comme la plate-forme chargée de la normalisation, de la métrologie, de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité. «Au fur et à mesure que la mondialisation et la libéralisation de l’économie s’enracinent, il devient de plus en plus difficile pour l’Afrique d’intégrer l’économie mondiale, tant que son infrastructure qualité demeure embryonnaire», a-t-il reconnu. C’est pourquoi, le ministre en charge du commerce a déclaré qu’il est urgent et nécessaire pour l’Afrique de miser sur des infrastructures nationales et régionales de qualité moderne. Foi du ministre en charge du commerce, l’Afrique a enregistré des avancées significatives en matière de croissance économique, de développement social, de démocratisation, de développement du capital humain, de promotion de la paix et de stabilité politique. Il a souligné que les modèles de développement fondés sur l’aide extérieure et encore sur l’exportation des matières premières, ne sont pas adaptés à une Afrique qui se construit. Le ministre Sanou a, de ce fait, préconisé d’adopter une approche innovante basée sur un changement durable et transformateur vers une diversification économique, elle-même reposant sur des investissements à long terme qui vont assurer la prospérité économique et sociale de l’Afrique. A ses dires, le Burkina Faso a mis en place une infrastructure de qualité en adoptant la Politique nationale qualité en mars 2012, en créant la même année, l’Agence burkinabè de normalisation et de la qualité (ABNORM) et en réservant une place importante à la qualité dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). La présidente de la République de l’Ile Maurice, Ameenah Gurib- Fakim, par ailleurs ambassadrice de bonne volonté de l’ORAN a, à travers un message vidéo, entretenu les participants sur le renforcement de l’investissement pour le commerce et le développement inclusif des pays Afrique-Caraïbes- Pacifique (ACP).

Boukary BONKOUNGOU
Commentaires