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Conseil des ministres : la gestion des péages transférée au Fonds spécial routier
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  Sidwaya
Péages
© aOuaga.com par A.O
Péages : les travailleurs en sit-in de 4 jours
Mardi 31 mai 2016. Ouagadougou. Les agents des péages ont entamé un sit-in de 4 jours (8h à 12h) sur tout le territoire national à l`appel de la coordination des comités CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) des péages




L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 28 juin 2017, à Ouagadougou. Il a examiné, entre autres, des dossiers relatifs au transfert de la gestion du péage au Fonds spécial routier, à la suspension des activités de gestion des titres miniers, au thème de la XVe édition du SIAO et à l’étude d’avant-projet détaillé de trois grands barrages au Burkina Faso.

Le personnel des péages ne va plus relever du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement. En effet, le Conseil des ministres du 28 juin 2017 a adopté un décret portant sur le transfert de la gestion du péage au Fonds spécial routier du Burkina Faso. Avec ce décret, le gouvernement entend apporter des réponses aux préoccupations des agents de péages qui ont fait des sit-in et des grèves sur la question de leur statut. Pour les modalités de reversement du personnel actuel, le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a indiqué qu’elles seront définies par une commission interministérielle comprenant les représentants des ministères en charge des finances, des infrastructures, de la fonction publique ainsi que les travailleurs du péage. Toujours au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du développement, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu, le 21 avril 2017, entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement partiel de la construction et du bitumage de la route Ouahigouya-Djibo. Pour le porte-parole du gouvernement, le Conseil a aussi adopté, au titre du ministère des Mines, un rapport qui autorise la suspension des activités de gestion des titres miniers et autorisation pour une durée de deux mois en vue de l’achèvement du projet de modernisation du cadastre minier. « En ce qui concerne la date de suspension, un arrêté du ministre en charge des mines viendra préciser les dates. Il faut retenir simplement que dans le processus de modernisation du cadastre minier, il est impératif d’avoir cette pause pour achever les travaux », a indiqué Rémis Fulgance Dandjinou. Il a ajouté que le rendez-vous hebdomadaire des ministres a adopté, au niveau du ministère en charge de l’artisanat, un rapport relatif au thème de la XVe édition du SIAO qui se tiendra du 26 octobre au 4 novembre 2018. Le thème retenu, selon lui, est « Artisanat africain, exigence des marchés et développement technologique ».

Des études pour la réalisation de trois grands barrages

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a affirmé que les ministres ont adopté le résultat d’un appel à propositions pour l’attribution des études d’avant-projet détaillé de trois grands barrages au Burkina Faso. Il s’agit d’abord du barrage de Ouessa dans le Sud-ouest qui sera, à entendre le ministre Ouédraogo, le plus grand en termes de stockage d’eau du Burkina Faso avec 4 milliards de mètres cubes d’eau. Le projet de ce barrage, a ajouté le ministre en charge de l’eau, prévoit un important dispositif agricole de 30 000 hectares de périmètres irrigués et d’agricultures diverses. En somme, a précisé M. Ouédraogo, il s’agit d’un barrage hydroélectrique, hydroagricole, halieutique et de ressources naturelles. Il y a ensuite, à entendre le ministre, le barrage de Banwali dans les Hauts-Bassins qui aura une capacité de stockage de 250 millions de mètres cubes et permettra à terme l’installation de 150 KW d’électricité et l’irrigation de 2000 hectares. Enfin, à en croire le ministre, le troisième barrage pour lequel les études ont été programmées est celui de Bassiéry, sur la Sirba, dans la région de l’Est. Niouga Ambroise Ouédraogo a affirmé que ce barrage aura une capacité de stockage de 150 millions de mètres cubes et permettra l’irrigation de 400 hectares et la production de 640 KW d’électricité. « Les études de ces trois barrages vont coûter environ 7,7 milliards de F CFA sur le budget 2017-2018 et seront exécutées par des consortiums de bureaux d’études avec à chaque fois la contribution des ingénieurs nationaux », a précisé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo. Interrogé sur la question de la création d’un trésor parallèle au ministère des Infrastructures, évoquée par un activiste sur les réseaux sociaux, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre en question a eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet lors d’un rendez-vous avec la presse. Toutefois, a-t-il ajouté, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) est en train d’examiner les comptes 2016 des différents ministères et s’il y a des irrégularités dans ce ministère, l’ASCE-LC fera son travail.

Lassané Osée OUEDRAOGO
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