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Burkina : le parti au pouvoir condamne la récurrence des grèves sauvages répétitives
Publié le mercredi 28 juin 2017  |  Xinhua
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© Partis Politiques par D.R
Logo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)




Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP au pouvoir) a déclaré mardi regretter et condamner la récurrence des "grèves sauvages répétitives qui constituent un véritable frein à la relance économique du Burkina Faso".

Le parti présidentiel invite tous les acteurs à faire preuve de retenue en privilégiant la voie du dialogue et de l'intérêt collectif.

Il invite le gouvernement à faire assainir le cadre légal des grèves et à appliquer avec fermeté les règles qui régissent le droit de grève.

Le MPP appelle par conséquent ses militants à se démarquer des grèves illégales qui portent préjudice à l'économie burkinabè.

Depuis sa prise du pouvoir, le président Roch Marc Christian Kaboré fait face à une montée sans précédent de la grogne sociale avec en première ligne, les fonctionnaires qui réclament de meilleurs revenus.

Jusqu'à présent le gouvernement a opté pour la résolution au cas par cas alors que le président du parlement a appelé le gouvernement à faire preuve de fermeté contre cette fronde sociale qui paralyse le fonctionnement de l'économie nationale.

Se prononçant sur la question lors d'un point de presse le 19 juin, le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a souligné que le gouvernement a toujours privilégié "le dialogue social" pour résoudre les multiples revendications sociales.

"Il ne s'agit pas d'une faiblesse mais d'un choix réfléchi et assumé en faveur du dialogue social, au lieu de l'autoritarisme et de la force brutale contraires à nos valeurs', a-t-il déclaré à la presse.

M. Thiéba a ajouté qu'"il s'agit d'assurer la continuité de l'Etat par le respect des engagements pris et de répondre dans la mesure des capacités de notre budget et du respect des équilibres macro-économiques, à des revendications sur l'amélioration des conditions de vie et de travail".

"Mais que l'on ne s'y méprenne, si ces valeurs et ces équilibres devaient être défendus par l'usage de la force, le gouvernement assumera ses responsabilités", avait-il prévenu. F
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