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Des Burkinabè sensibilisés au projet « ARC », une solution pour la gestion des catastrophes naturelles
Publié le mardi 2 octobre 2012   |  Autre presse




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Des Burkinabè intervenant dans le domaine de la gestion des catastrophes naturelles prennent part ce mardi à Ouagadougou, à une formation de deux jours sur l’African risk capacity (ARC), une mutuelle panafricaine de gestion des risques.



Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du sahel, souffre des conséquences des catastrophes naturelles dont la sécheresse.

« Dans la recherche d’une solution aux catastrophes naturelles, la Commission de l’Union africaine (UA) avec l’appui technique et managérial du Programme alimentaire mondial(PAM), a lancé le projet « African risk capacity »(ARC) », a-t appris APA de source proche du ministère burkinabé de l’hydraulique.

Il s’agit d’une mutuelle panafricaine qui doit fournir aux gouvernements africains des fonds de secours rapides et fiables en cas de catastrophes naturelles.

La responsable de ARC pour l’Afrique de l’ouest, Fatou Diagne a indiqué que l’ARC met à la disposition d’un pays membre en cas de catastrophe naturelle une somme allant jusqu’à 15 milliards de franc CFA, afin de venir en aide aux populations vulnérables.

L’ARC, a-t- elle précisé, « intervient de façon précoce, c’est – à dire agir avant que la crise ne soit déclaré dans ledit pays ».

Selon le ministre burkinabè de l’Agriculture et de l’Hydraulique Laurent Sedogo, African risk capacity (ARC) vient à point nommé car cela permettra de trouver des mécanismes pour minimiser les catastrophes liées à la sécheresse.

Il a souligné que ARC en tant qu’initiative panafricaine de solidarité permettrait aux Etats membres de l’UA de réaliser des économies de plus de 50%, lesquelles économies pourraient être réinvesties dans des projets de développement.

Le ministre a, par ailleurs, souhaité qu’au sortir de l’atelier, les participants burkinabè soient informés du concept de mutualisation du risque d’ARC, de la modélisation du risque et le logiciel « africa risk view » pour pouvoir contribuer à la collaboration entre le gouvernement et l’ARC.

Il a relevé que le Burkina se veut un des pionniers de cette initiative de l’UA.

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