Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Face à la faiblesse des investissements, le gouvernement burkinabè allège les conditions d’exécution des marchés publics
Publié le samedi 24 juin 2017  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a pris vendredi en conseil extraordinaire de ministres, trois mesures, visant à alléger les conditions d’exécution des programmes partenariats public-privés (PPP) et des marchés publics, a constaté l’AIB.

En vue de résorber la faiblesse des investissements publics qui affichent un taux inférieur à 30% en juin 2017, le gouvernement burkinabè a pris trois mesures ce vendredi, lors d’un conseil de ministres extraordinaire, a affirmé le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, à la fin de la séance.

Il s’agit du projet de loi portant allègement des conditions d’exécution des programmes partenariats public-privés (PPP).

Il y a aussi le décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégation de services publics dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel.

On rappelle que le Programme d’urgence pour la région du Sahel, en proie à la montée du terrorisme, a été adopté mercredi dernier pour la période 2017-2020, avec un coût de 415 milliards de FCFA.

Enfin, le gouvernement a pris un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégation de services publics dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissements pour l’année 2017.

Selon la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ces mesures visent à répondre aux engagements sociaux pris par le gouvernement avec les populations.

Les secteurs concernés sont au nombre de huit : l’Agriculture, l’Elevage, l’Education, la Santé, les Infrastructures, l’Eau potable, les questions humanitaires et l’Energie.

Mme Coulibaly a soutenu que «les balises requises» ont été mises en place pour s’assurer que les prestataires et les fournisseurs, ont effectivement les capacités financières et techniques pour faire le travail.

Ensuite, toutes les entreprises ayant abandonné des chantiers, ne seront pas prises en compte au niveau de la nouvelle procédure, a-t-elle ajouté.

La ministre en charge de l’Economie a indiqué que des dispositions ont été également prises pour s’assurer que les prix unitaires qui vont être appliqués au niveau des entreprises, soient conformes aux prix de référence.

Enfin, elle a informé que tous les marchés qui vont être exécutés sous ces procédures, seront audités pour que les ordonnateurs des différents budgets puissent rendre compte de leurs gestions.

«Ce n’est pas de gaité de cœur qu’un gouvernement dise : +Je vais passer par cette procédure accélérée ou d’urgence+. Mais un gouvernement a aussi une responsabilité de répondre à la demande sociale», s’est défendue Mme Coulibaly.

Elle a affirmé que la mise en œuvre de ces réformes est «très importante pour l’avenir du Burkina», car elles entrent en droite ligne, dans l’exécution du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2016-2020).

Agence d’Information du Burkina

ata
Commentaires