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Centrale solaire de Zina dans le Mouhoun : les premiers Kw attendus dans 14 mois
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  Sidwaya
Energie
© aOuaga.com par A.O
Energie solaire : le Burkina disposera d`une centrale dans 14 mois
Jeudi 16 juin 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a lancé les travaux de construction de la centrale photovoltaïque de 33 mégawatts de Zagtouli, à la sortie ouest de la capitale, dont les travaux sont prévus pour durer 14 mois




La construction de la centrale solaire de Zina, d’une puissance de 20 MW, dans la commune rurale de Kona (région de la Boucle du Mouhoun) sera effective. Le ministre en charge des finances et celui de l’énergie, ont officiellement remis au premier responsable de la société Zina Solaire S.A, des documents contractuels relatifs à ce projet issu d’un Partenariat public-privé (PPP), le mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou.

Après plusieurs années de ‘’fiançailles’’ entre le gouvernement burkinabè et la société Windiga Energie-BF pour la construction et la production de la centrale solaire de 20 MW de Zina dans la commune rurale de Kona, le ‘’mariage’’ a enfin été célébré. C’était le mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou, à travers la remise de contrats signés entre ces deux parties. En effet, depuis mai 2009, elles avaient signé un protocole d’accord qui a permis de réaliser des études de faisabilité et techniques de ladite centrale. Pour rendre le projet bancable et lever les blocages liés au bouclage financier, le ministre de l’Energie, Pr Alfa Oumar Dissa, a souligné que cette convention a été relue en 2015, en vue de prendre en compte, certaines dispositions complémentaires à la convention spécifique formulée par les partenaires financiers de Windiga Energie-BF.
La finalité du document qui est aujourd’hui une réalité, contient comme l’a précisé le patron de l’Energie, un avenant au contrat Partenariat public-privé (PPP) et son annexe, la garantie autonome et la licence de production d’énergie. Le Président directeur général (PDG) de la société Zina Solaire S.A, Benoît
La Salle, a noté que le Burkina Faso rentre dans un club du PPP très céleste. Pour lui, cette volonté du gouvernement de faire de ce PPP, un moyen essentiel en impliquant le secteur privé dans la mise en œuvre des projets prioritaires du pays à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES), est à encourager.

Une centrale qui va augmenter la capacité nationale

D’un coût global estimé à 22,30 milliards de F CFA, la centrale solaire de Zina a une superficie de 70 ha. «Elle dispose encore de 80% de sa capacité de production initiale et devra être rétrocédée à l’Etat pour un franc symbolique au bout de 25 ans de concession», a expliqué le ministre Dissa. A son avis, cette nouvelle centrale va fournir l’énergie produite à la SONABEL sur une durée de 25 ans, à compter de la date de mise en service. Elle va contribuer d’une part, à augmenter la capacité nationale de production d’électricité, afin d’assurer un approvisionnement adéquat et à moindre coût pour le Burkina Faso. D’autre part, elle contribuera à l’amélioration du bilan national des émissions de gaz à effet de serre en droite ligne avec les objectifs de la COP 21, à la stabilité du prix de vente d’électricité non volatile et prévisible. Le PDG de la société Zina Solaire S.A, Benoît La Salle, a annoncé que la durée de construction de la centrale est de 14 mois, avec un démarrage très proche des travaux. Le projet envisage un volet d’électrification de dix villages dans la localité, avec un appui financier du gouvernement canadien, qui a d’ailleurs permis de sceller à en croire la ministre en charge des finances, Hadizatou Rosine Coulibaly, ce Partenariat public-privé qui est : «Le premier vrai PPP du Burkina Faso», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que le ‘’pays des Hommes intègres’’ se trouve sur la liste limitée de petits nombres de pays, qui au plan mondial ont déjà travaillé sur cette modalité.
«Pour dire que le partenaire privé a instauré une certaine confiance en direction de notre pays et cette initiative prouve que les autres partenaires peuvent également emboîter les pas», s’est-elle réjouie. Mme Coulibaly a souhaité qu’au-delà de ce projet, qu’il puisse avoir de nouveaux investissements pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du PNDES.


Afsétou SAWADOGO
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