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Art et Culture

5e édition des JPICC : Des échanges pour booster les industries culturelles
Publié le mercredi 21 juin 2017  |  Sidwaya
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2017 : le visuel dévoilé
Jeudi 27 octobre 2016. Ouagadougou. La délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a dévoilé le visuel (affiche) de la 25e édition prévue du 25 février au 4 mars 2017 sur le thème "Formation et métiers du cinéma et de l`audiovisuel". Photo : Tahirou Barry, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme




Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, a organisé, le mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou, la 5e édition de la Journée de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC).

A la veille de la célébration de la fête de la musique, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé la 5e édition de la Journée de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) autour du thème « La musique burkinabè à l’ère du numérique : quel modèle économique pour la filière ? ». C’était le mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou. L’objectif de cette 5e édition est de donner plus de visibilité aux différents créateurs à travers la promotion de leurs œuvres. Cette journée a été marquée par un panel, des échanges et un partage d’expériences. Selon le directeur de la Promotion des industries culturelles et créatives (PICC), Ardiman Traoré, les échanges ont accentué surtout sur la réalité du marché actuel qui porte sur les numériques. Pour cela, il a relevé la nécessité de s’entretenir avec les acteurs culturels sur cet aspect de l’ère actuelle qui va permettre de booster le marché international. A l’entendre, cette édition entend propulser l’industrie culturelle et créative au rang des secteurs pourvoyeurs d’emplois et générateurs de revenus. Pour ce faire, le directeur a espéré que la musique burkinabè s’adapte au nouveau contexte que sont les technologies d’information et de la communication. Le représentant du ministre en charge de la culture, Prosper Tiendrébéogo, a indiqué que son département souhaite faire de la culture, un secteur viable et un vecteur de développement avec la participation et l’implication de tous. Pour lui, la musique a été influencée par l’avènement des TIC et cela va engendrer un nouveau mode de production, de distribution et de consommation des œuvres musicales. A cet effet, il a précisé que cela nécessite une formation et une maîtrise de ces nouveaux outils. De l’avis de M. Tiendrébéogo, la musique suscite un engouement du public notamment celle enregistrée avec une diversité de genres qui constitue un domaine important pour les industries culturelles. Aussi, il a souligné que des démarches ont été entreprises pour finaliser le contrat de diffusion des œuvres auprès de la télévision Trace Africa pour donner de la visibilité au patrimoine culturel burkinabè. La marraine, Valérie Kaboré, pour sa part, a indiqué que la culture est le socle sur lequel doit se bâtir la paix et la cohésion sociale pour permettre aux acteurs de vivre de leurs créativités. Pour ce faire, elle a ambitionné que la population contribue à leur épanouissement en achetant des œuvres artistiques licites qui reflètent la richesse artistique. « Le patrimoine musical est une richesse incommensurable au regard du nombre sans cesse croissant des productions », a-t-elle souligné. Elle a aussi rappelé que le domaine de la technologie connaît une évolution, ce qui permettra de prendre en compte ce facteur et l’intégrer dans la loi du marché. Elle a, par ailleurs, salué les actions entreprises par le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme pour valoriser et promouvoir les différentes filières artistiques et particulièrement la musique. Et de souligner que les entreprises culturelles et créatives sont un secteur de l’économie avec leurs réalités. Elle a souhaité l’accompagnement du gouvernement car le monde culturel mérite plus d’investissements et constitue une garantie de rentabilité sur le plan social et économique.


Armelle COMPAORE
(Collaboratrice)
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