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Relance de l’économie burkinabè : Le CES, pour une réduction des taux d’imposition...
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Conseil économique et social (CES)a clos, le 20 juillet 2015 à Ouagadougou, sa session ordinaire de l`année dont le thème a porté sur "Problématique de l’énergie au Burkina Faso". Photo : Pasteur Moïse Napon, président du CES




Le Conseil économique et social (CES) a clos, le lundi 19 juin 2017 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. Les membres ont formulé des recommandations pour une relance de l’économie burkinabè.

Les 90 membres du Conseil économique et social (CES), convoqués le 23 mai 2017, dans le cadre de la 1ère session ordinaire de l’année 2017 de l’institution, ont réfléchi essentiellement à la problématique de la relance de l’économie burkinabè et de l’accroissement de sa compétitivité. Hier, lundi, 19 juin 2017 à Ouagadougou, ils ont livré la synthèse des conclusions de leurs travaux qui avaient pour thème, «Contraintes factorielles à la relance et à la compétitivité de l’économie burkinabè : enjeux, défis et perspectives pour la mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES)». Par la voix du premier rapporteur du bureau du CES, Pauline Yaméogo, les conseillers du CES ont, concernant la relance de l’économie burkinabè, recommandé la promotion des activités à faible niveau d’investissement, rentables et à gain rapide dans le domaine de l’aviculture villageoise et de l’artisanat de service. Ils ont aussi préconisé une diligence dans l’apurement de la dette irrégulière prévue dans le budget de l’Etat gestion 2017. Ils ont également, entre autres, proposé de moderniser l’agriculture en la mécanisant, de valoriser les produits agricoles et les ressources naturelles à travers une politique d’industrialisation, de mettre en place un mécanisme de valorisation des salaires et indemnités dans la Fonction publique, le parapublic et le privé. Dans le but de rendre l’économie burkinabè compétitive, le CES a plaidé pour la création d’un observatoire de la compétitivité, la réorganisation de la fiscalité et la réduction des taux d’imposition des sociétés, le développement de l’exploitation des énergies endogènes, etc. Selon le premier rapporteur du bureau du CES, le gouvernement a été appelé à encourager et accompagner le Réseau des caisses populaires du Burkina Faso à se transformer en banques, pour réduire les coûts de financement, à mettre en place un programme économique d’urgence pour réhabiliter les entreprises sinistrées lors des récents événements socio-politiques.

Trouver des solutions durables

L’exécutif, de l’avis de Mme Yaméogo, a été aussi interpellé pour accroître de façon substantielle et conséquente, le financement de l’Etat à la Recherche et à l’Innovation, agir en faveur de la mise en œuvre d’un régime de change flexible intégral dans les relations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avec le reste du monde. Les conseillers du CES ont salué la libéralisation partielle du segment de la distribution de l’énergie électrique entreprise par le gouvernement et nourrit l’espoir d’une libéralisation intégrale et inclusive. Le président du CES, Moïse Napon, a indiqué que son institution vient, à la lumière de ce rapport, prouver que son implication à la formulation, la conduite et au suivi-évaluation des politiques économiques et sociales, restent des axes stratégiques majeurs pour éclairer l’exécutif. «Ces propositions s’adressent au président du Faso et au gouvernement mais en raison de la nature de la problématique, tous les acteurs notamment le secteur privé, doivent également jouer leur partition pour trouver des solutions idoines, durables et bénéfiques propres à relever le défi commun», a-t-il souligné. Il a invité les investisseurs internes à participer à la mise en œuvre réussie du référentiel de développement, le PNDES. Des communications, à l’entendre, ont permis d’avoir des éclairages sur la thématique développée. Le président du CES, a salué particulièrement le soutien de son homologue du Bénin, Gbian Tabé, pour sa contribution sur l’importance, le rôle stratégique et la place des conseillers économiques et sociaux dans le paysage institutionnel des pays africains et dans le monde. Le président du CES a demandé une minute de silence en mémoire du conseiller François Xavier Bakyono, représentant du Conseil national du Patronat burkinabè, décédé en pleine session, le mercredi 7 juin 2017.

Boukary BONKOUNGOU
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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