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Le Burkina Faso enregistre une dégradation annuelle de 470 000 hectares de terre
Publié le samedi 17 juin 2017  |  Xinhua
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique




Le Burkina Faso, pays sahélien au climat essentiellement semi-aride et sub-humide sec, enregistre annuellement une dégradation de 470.000 hectares de terre, a déclaré le ministre burkinabè en charge de l’environnement Nestor Bassière.

Dans une déclaration publiée vendredi en prélude à la Journée Mondiale de Lutte contre la Désertification et la sécheresse célébrée samedi, M. Bassière a souligné que selon les résultats d’une récente étude, on constate que 5.16 millions d’hectares de terres se sont dégradés entre 2002 et 2013 soit 19% du territoire national.

"Le Burkina Faso est plus que jamais confronté à des conditions agro-écologiques relativement difficiles en raison de la péjoration climatique et de la pression anthropique croissante", a-t-il rappelé.

Plusieurs causes ont été identifiées, notamment la surexploitation des ressources naturelles pour la satisfaction des besoins primaires, l’insécurité foncière, l’éducation et l’accès aux connaissances, les pressions migratoires et les conditions défavorables sur les marchés internationaux, a dit le ministre de l’Environnement.

Pour cette année, la communauté internationale va célébrer cette journée sous le thème : "Notre Terre, Notre Maison, Notre Futur".

Pour le ministre burkinabè, ce thème invite à se pencher sur le lien entre la dégradation des terres et la migration en démontrant comment les communautés locales sont résilientes sur leurs terres à travers la lutte contre la désertification et la gestion durable des terres.

Il a souligné que la migration environnementale est devenue l’un des plus grands défis des politiques de ce siècle.

"A l’heure actuelle, il y a environ 50 millions de réfugiés environnementaux dans le monde et l’Afrique de l’Ouest, en particulier, est l’une des sous-régions les plus touchées par la migration. Beaucoup de migrants de cette zone ont été forcés de quitter leurs terres et leurs maisons à cause de la dégradation des terres, de l’insécurité alimentaire et de la pénurie d’eau", a-t-il dit. Fin
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