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Burkina-Faso : Ouaga FM, Oméga FM et BF1 rappelés à l’ordre
Publié le dimanche 11 juin 2017  |  Agence Ecofin
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© aOuaga.com par A.O
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) est l`instance de régulation des médias au Burkina




Les responsables des radios Ouaga FM, Oméga FM, et de la télévision BF1 ont été entendus les 6 et 7 juin 2017 par la Commission en charge de la liberté de presse, de l’Ethique et de la déontologie du Conseil supérieur de la communication (CSC). Il leur est reproché la diffusion d’une fausse information et de messages de partis politiques au-delà des délais de la campagne électorale.

La télévision BF1 a diffusé le samedi 27 mai 2017, soit le lendemain de la clôture de la campagne électorale, des messages de campagne de partis politiques. Cela est contraire aux dispositions légales et réglementaires régissant la campagne électorale. Ce non-respect des textes en vigueur au Burkina-Faso a été signifié au premier responsable de la télévision. Conscient des faits qui lui ont été reprochés, Issoufou SARE, directeur général de BF1, s’est engagé à observer plus de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions.

L’un des griefs portés contre les responsables de Ouaga FM est la diffusion d’une fausse information dans «Commentons l’actualité» du 31 mai 2017. Il y a été véhiculé des commentaires tendant à faire croire à l’opinion, que l’ancien président de la Transition a commis des malversations financières lors de son passage à la tête de l’Etat.

Même reproche pour la radio Oméga FM qui, dans son journal parlé du 1er juin 2017, a affirmé que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) « somme Michel Kafando de rembourser près de quatre (04) milliards de francs pour gestion inacceptable de la présidence du Faso ».

Les informations diffusées par les deux radios ont été démenties par le contrôleur général d’Etat. Ces faits contreviennent à la déontologie en journalisme et aux lois régissant le traitement de l’information au Burkina-Faso. Les directeurs de ces deux radios ont reconnu les préjudices causés et sollicité l’indulgence du CSC. Ils se sont engagés à plus de vigilance pour éviter de telles dérives à l’avenir.
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