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« Le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI »
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Nouveau gouvernement : les ministres de la Sécurité et de l`Administration territoriale installés dans leurs fonctions
Jeudi 23 février 2017. Ouagadougou. Le ministre d`Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, et celui de l`Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, ont été officiellement installés dans leurs fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres. Photo : Siméon Sawadogo




Au cours du point de presse du gouvernement du jeudi 8 juin 2017, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), Siméon Sawadogo, a évoqué les questions de la Fonction publique territoriale, de l’organisation du pèlerinage du Hadj 2017 et de la polémique sur le nouveau Code électoral en vue.

Le 4e « épisode » du traditionnel point de presse du gouvernement Thiéba a permis au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), Siméon Sawadogo de s’exprimer sur trois sujets d’actualité de son département. D’emblée, il a tenu à lever l’équivoque sur ce qui est qualifié « à tort » d’avant-projet de Code électoral qui fait des gorges chaudes. En réalité, a-t-il argué, il ne s’agit que d’un document de travail de son département. « Ce n’est même pas un avant-projet de loi, encore moins un projet de loi. Le document n’a même pas encore fait l’unanimité au sein de mon ministère. Nous l’avons simplement transmis aux différents acteurs pour recueillir leurs avis, leurs propositions en vue de l’améliorer », a-t-il mentionné. Le ministre Sawadogo s’est dit étonné que le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, puisse affirmer que le gouvernement veut supprimer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ou autoriser le vote avec les actes de naissance ou encore interdire le vote des Burkinabè de l’étranger. Sur la suppression de la CENI, il s’est voulu suffisamment clair : « Le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI et aucune disposition du document de travail ne supprime la CENI ». Il précise néanmoins que le document parle d’une « autorité administrative indépendante » ; ce qui ne veut pas dire, selon lui, que la CENI sera remplacée par une structure étatique. En somme, Siméon Sawadogo trouve surprenante la réaction de l’opposition qui, a-t-il confié, a pourtant proposé une évolution de la CENI vers un Organe permanent de gestion des élections (OGE) dont les commissaires de la CENI seront les membres du Conseil d’administration. En tous les cas, il pense qu’il faut attendre l’adoption de la nouvelle Constitution avant de parler du Code électoral parce que les dispositions de ce dernier seront stipulées dans la Constitution.


La Fonction publique territoriale


Quant au vote des Burkinabè de l’étranger, le ministre Sawadogo a soutenu qu’il sera une réalité en 2020 parce que « C’est un engagement ferme du chef de l’Etat ». Et de poursuivre que nulle part dans le document, il n’est mentionné que l’acte de naissance sera utilisé pour voter. Pour lui, l’utilisation de l’extrait d’acte de naissance n’est pas une invention du gouvernement actuel. « On ne vote pas avec l’acte de naissance ni avec la CNIB, mais avec la carte d’électeur. L’acte de naissance, la CNIB et le passeport servent simplement à s’enrôler, à s’inscrire sur la liste électorale pour avoir la carte d’électeur ». Sur la question de la Fonction publique territoriale, le ministre a expliqué que depuis une vingtaine d’années, la situation des agents des collectivités territoriales a évolué en fonction de la taille et du budget de chaque collectivité. L’adoption de la loi sur la Fonction publique territoriale, a-t-il expliqué, dénote de la volonté du gouvernement de leur offrir de meilleures conditions de vie et de travail. Son application a nécessité 19 décrets tous déjà pris et, foi du ministre Siméon Sawadogo, les équipes de son département et celles du ministère en charge des finances sont à pied d’œuvre pour déterminer avec exactitude l’incidence financière du reclassement de l’ensemble du personnel. « Je ne saurai dire exactement la date de l’effectivité de ce reclassement, mais elle aura lieu très bientôt », a soutenu le ministre de tutelle.


7 490 pèlerins inscrits


Pour le hadj 2017, qui va coûter au pélerin 2 191 720 F CFA (2 201 070 F en 2016), le gouvernement burkinabè a pu obtenir 8 143 visas contre 5 500 visas en 2016. A entendre le ministre Siméon Sawadogo en charge de la question, la plate-forme des inscriptions a été ouverte le mercredi 7 juin et le lendemain jeudi 8 juin, 7 490 pèlerins étaient déjà inscrits. « Le 5 juin dernier, le contrat de transport des pèlerins a été signé avec Nas Air pour transporter 7 000 pèlerins. Les autres pèlerins, notamment les fonctionnaires, iront avec des vols réguliers. Le premier vol aura lieu le 17 août prochain et le retour interviendra à partir du 19 septembre 2017 », a indiqué le MATD. Les candidats au 5e pilier de l’islam ont à leurs soins, 15 agents de santé pour les visites médicales, les vaccinations ces agents les suivront pour l’accomplissement du pèlerinage. L’organisation du hadj donne chaque année des tournis au gouvernement, aux pèlerins, aux agences de voyage et au Comité d’organisation. « Si je me rends compte cette année qu’il y a des agences de voyages fictives, je prendrai moi-même des dispositions pour les rayer de la liste des agences accréditées les années à venir », a martelé Siméon Sawadogo, qui a tout de même espéré que les efforts et la bonne volonté des différents acteurs permettront une très bonne organisation du hadj 2017.


Jean-Marie TOE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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