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Burkina : La CENI ne sera pas supprimée, rassure le gouvernement
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  AIB
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© Ministère par D.R
Le gouvernement a animé sa conférence de presse mensuelle le 8 juin 2017 à Ouagadougou




Ouagadougou – Face aux inquiétudes de l’opposition qui suspecte le pouvoir de vouloir supprimer la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le gouvernement a rassuré jeudi, qu’il n’en est rien.

Le nouveau projet de code électoral ne vise pas à supprimer la CENI, a rassuré jeudi le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, lors d’un point de presse.

Siméon Sawadogo a rassuré que contrairement aux supputations sur l’éventuelle suppression de la CENI et sur un report du vote des Burkinabè de l’extérieur, il n’en est rien. Selon lui, c’est une question d’interprétation, de compréhension.

«Ce n’est pas un avant-projet de loi, c’est un document de travail qui n’a même pas franchi la direction technique » auprès du ministère, a déclaré le ministre.

Il s’agit selon le ministre, en ce qui concerne ce document, de prendre en compte les rapports et recommandations des observateurs des élections passées, des partis politiques, de la CENI, pour améliorer le code électoral pour les élections à venir.

Ce document doit franchir plusieurs étapes (la direction technique, le ministère, le Conseil des ministres, l’Assemblée nationale, la Présidence du Faso) avant qu’on ne parle de loi applicable. Et tout le long, il subira des amendements afin qu’au final, la loi réponde aux aspirations du peuple.

La CENI va demeurer indépendante et ne sera pas rattachée à un ministère. Elle peut s’appeler autrement mais reste une autorité indépendante en charge des élections. «Le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI (…) A ce niveau, il n’y a pas d’inquiétude», a soutenu le ministre.

«Le vote des Burkinabè de l’extérieur aura bien lieu en 2020», a réaffirmé Siméon Sawadogo qui précise encore que c’est un engagement du président du Faso.

Tout vote ne pourra s’effectuer qu’avec une carte d’électeur dont l’obtention est conditionnée par la présentation d’un document d’identité, c’est-à-dire une carte d’identité nationale, un passeport, un acte de naissance.

bl

Agence d’information du Burkina
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