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Détournements : Des poursuites seront engagées contre les auteurs
Publié le mardi 6 juin 2017  |  Sidwaya
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Après deux jours passés à Monrovia au Liberia pour la 51e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et la 2e de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a regagné Ouagadougou en début de soirée du dimanche 4 juin 2017. Dès sa descente de l’avion, il a dressé le bilan de son séjour à l’aéroport international de Ouagadougou.

La 51e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la 2e de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), tenues à Monrovia au Liberia, les 3 et 4 juin 2017, ont permis de prendre des décisions importantes pour la vie de ces deux institutions. C’est ce qu’a affirmé le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à son retour à Ouagadougou dans la soirée du dimanche 4 juin. Il a relevé qu’à cette 2e conférence de l’ABV qui avait pour objectif de dynamiser l’autorité, il s’est agi, entre autres, de régulariser la situation du directeur exécutif qui assurait cette mission par intérim depuis un certain temps et de procéder à un recrutement de nouveaux responsables. C’est ainsi, a-t-il confié, que le Bénin a été désigné, sur la base d’une sélection, pour occuper le poste de directeur exécutif et le Burkina Faso, directeur exécutif adjoint. Par ailleurs, le Burkina Faso a été reconduit à la présidence de la structure pour un mandat de quatre ans. Roch Marc Christian Kaboré a aussi indiqué que l’occasion a été mise à profit pour discuter des questions de cotisations, car certains pays n’étaient pas en règle sur ce volet.
Concernant la 51e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, il a noté que cette fois-ci, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été invité à prononcer un discours. La raison est que son pays entend travailler avec l’Afrique dans des domaines tels que l’agriculture, la médecine et la lutte contre le terrorisme. L’invitation d’Israël, à écouter le chef de l’Etat, a fait l’objet de beaucoup de discussions au sein de la CEDEAO parce que certains pays ont estimé qu’ils n’ont pas été suffisamment informés sur le sujet.


Régression économique


Il a aussi fait savoir qu’à cette même occasion, plusieurs points, en l’occurrence la situation économique, politique et sociale de la CEDEAO ont été examinés. Il ressort que sur le plan économique, l’institution a enregistré une régression. En témoigne le taux d’augmentation du PIB qui est passé de 3,6% en 2015 à 0,2% en 2016. « Cela montre que dans la sous-région nous avons un ralentissement général de l’activité économique », a regretté M. Kaboré. Néanmoins, au plan politique, a-t-il poursuivi, la démocratie continue de faire son petit bonhomme de chemin dont il faut suivre l’évolution à tous les niveaux.
En outre, Monrovia a servi de cadre aux chefs d’Etat et de gouvernement pour discuter des détournements de près de huit millions de dollars qui se sont produits au sein de l’organisation. A ce niveau, il a été demandé non seulement que des sanctions soient prises à l’encontre des auteurs mais qu’ils soient poursuivis en justice. D’autres actions importantes, aux dires du Président Kaboré, sont la décision de réduire de plus de 30% les charges de l’organisation sous-régionale, l’élection du président du Togo, Faure Gnassingbé, comme président de la CEDEAO en remplacement d’Ellen Johnson Sirleaf, en fin de mandat.
Pour ce qui est de la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO, à suivre le chef de l’Etat, l’ensemble des pays ne voit pas d’objection sur le principe. Mais cela devrait entraîner une modification des textes. « Par conséquent, nous avons décidé d’approfondir la réflexion au niveau de la commission et ce débat a été différé à la prochaine conférence des chefs d’Etat. Par contre, sur la Tunisie qui a demandé également à adhérer comme observateur, cela a été agréé », a confié le président du Faso. Et d’ajouter que la Mauritanie aussi qui est un ancien membre a demandé à signer une convention d’association avec la CEDEAO. Là, les chefs d’Etat ont demandé au pays de plutôt travailler à revenir au sein de l’organisation.


Daniel ZONGO
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