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Un développement plus vert des villes africaines accroitra leur productivité, selon la Banque mondiale
Publié le lundi 5 juin 2017  |  Agence Ecofin
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© Autre presse par DR
Un immeuble de la Banque mondiale




La protection de l’environnement peut accroître la productivité des villes africaines dont le milieu naturel pâtit actuellement de l’urbanisation rapide. C’est l’enseignement principal du rapport Greening Africa’s Cities publié le 1er juin par la Banque mondiale.

Selon l’étude, un meilleur environnement urbain permettra non seulement l’accroissement de la résilience des villes aux événements climatiques extrêmes, mais aussi l’amélioration de leur potentiel touristique. En effet, le processus d’urbanisation assez particulier du continent qui a l’un des revenus par habitant les plus faibles, conduit à une forte utilisation de la biomasse et une généralisation des quartiers informels mal approvisionnés en eau et particulièrement exposés aux catastrophes écologiques. Il affecte ainsi le milieu naturel en détruisant les espaces verts, les forêts et les ressources en eau.

« Le risque est bien élevé de voir les villes africaines s’enfermer dans une trajectoire nuisible, en repoussant à plus tard l’impératif écologique, qui peut se révéler irréversible, coûteuse, inefficace et délétère en terme de bien-être.», craint Roland White, un expert de la Banque mondiale en matière de gestion, de gouvernance et de financement des villes.

Heureusement, cette trajectoire est encore modifiable en adoptant pour les prochains aménagements une stratégie de développement écologique axée sur la gestion des déchets et la maitrise de la pollution, une modération de la consommation des ressources naturelles et une préservation de l’environnement et de la biodiversité des milieux naturels.

« Les approches de développement urbain écologique sont bénéfiques pour l’environnement, mais aussi pour les citadins. En prenant ce virage, les villes africaines peuvent à la fois devenir plus rentables et préserver leur capital naturel. L’exemple de la Tanzanie nous montre qu’en restaurant ces zones forestières et des bassins hydrographiques, on peut réduire les risques d’inondations urbaines, tout en tirant profit des gains économiques et sociaux que procure cette régénération de l’environnement, avec à la clé des villes plus agréables à vivre et plus productives.», a expliqué Bella Bird, directrice des opérations à la Banque mondiale pour la Tanzanie, le Malawi, le Burundi et la Somalie.


Gwladys Johnson
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