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Rapport d’audit sur le CSC : des OSC apportent leur soutien à Nathalie Somé
Publié le samedi 3 juin 2017  |  Le Pays
Nathalie
© Autre presse par DR
Nathalie Somé, la nouvelle présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC).




Dans la déclaration ci-dessous parvenue à notre rédaction, des organisations de la société civile de Bobo-Dioulasso apportent leur soutien à la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), accusée avec son staff d’avoir détourné plus de six cent millions de F CFA. Pour les OSC signataires de la présente déclaration, ce n’est ni plus ni moins que de l’acharnement. Lisez !

Peuple du Burkina Faso.

Jeunesse consciente du Burkina Faso.

Il y a des moments, dans la vie, où il faut savoir se déterminer.

La vérité rougit les yeux, mais ne les crève pas. Et nous, OSC de Bobo-­Dioulasso, avons choisi de dire la vérité et refuser le mensonge.

L’objet de cette déclaration, c’est de clarifier la position des OSC dans ce qu’il est convenu d’appeler « Affaire Conseil supérieur de la communication ».

Comme vous le savez, depuis quelque temps, le Conseil supérieur de la communication (CSC) fait l’objet de beaucoup d’écrits dans la presse, mais aussi de beaucoup de bruits et de rumeurs.

Nous avons tous appris que le CSC de Madame Nathalie Somé a fait l’objet d’un audit, par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

Cela est tout à fait normal, puisqu’on nous apprend que même la Présidence du Faso a été auditée. Mais lorsqu’on accuse quelqu’un d’une faute, on doit lui accorder la possibilité de se justifier, de se défendre ou même de faire recours à un autre échelon de jugement.

C’est ainsi que nous avons appris, toujours par la presse, que Madame Somé a demandé une contre-expertise, parce qu’elle doute de l’impartialité des contrôleurs de l’ASCE-LC qui l’ont culpabilisée avec une grande facilité, en violation fragrante de la présomption d’innocence posée par la Constitution.

C’est aussi son droit le plus absolu. Il faudrait que toutes les procédures administratives se mettent en marche, pour qu’aucun coupable n’échappe à la sanction, si coupable il y a, mais qu’aucun innocent ne soit bêtement sacrifié, pour des intérêts inavoués.

Et c’est tout le sens de notre combat.


Chers compatriotes



Jeunesse du Burkina



Concernant cette affaire du Conseil supérieur de la communication, il y a quelques jours, des individus ont quitté Ouagadougou, sont arrivés à Bobo­-Dioulasso pour tenter de réunir des jeunes à travers les associations, dans le but de manifester contre le CSC et sa présidente. Ils sont pressés de tirer une conclusion rapide sur un dossier qui n’a pas fini d’épuiser toutes les procédures.

Malheureusement pour eux, leurs arguments n’ont pas convaincu la jeunesse éclairée de Bobo-Dioulasso, qu’ils veulent faire passer pour une jeunesse moutonne.



Dans cette affaire, nous, OSC de Bobo, avons senti une odeur de manipulation à outrance. Notre déception a été plus grande, lorsque nous avons compris que derrière cette manipulation:

- il y avait des gens de l’ASCE qui veulent refuser la contre-expertise;

- des conseillers du CSC qui jurent de faire tomber la présidente par tous les

moyens;

- et enfin, certains jeunes à qui on a distribué des billets de banque.

Et comme ils ont échoué à Bobo-Dioulasso, ils se sont repliés sur Ouagadougou où ils ont l’intention d’organiser une conférence de presse, une marche et même un sit-in devant le CSC pour exiger le départ de Madame Somé.



Pour le moment, nous n’allons pas dire de noms; mais nous savons qui a donné 800 000 F CFA; nous savons qui a donné 700 000 F CFA et qui promet des millions de F CFA, si l’opération réussissait.

Nous avons des preuves de ce que nous avançons. Des éléments de l’ASCE et des Conseillers sont derrière la machination et une instrumentalisation des OSC. Certains journalistes ont déjà eu accès à ces preuves que nous n’allons pas tarder à vous faire découvrir.


Ça ne choque personne que le président de l’ASCE, Luc Marius Ibriga, dise sur un plateau de télévision que la gendarmerie est en train d’investiguer et paradoxalement, qu’il dise que certains résultats de la même enquête en cours, sont en phase avec les conclusions de l’ASCE. Comment peut-on, pour une enquête qui n’est pas terminée, en donner les résultats ? C’est cette façon de faire qu’il faut bannir et contre laquelle on se bat.



Nous dénonçons avec la dernière énergie, ce complot honteux et indigne de notre époque.

Nous lançons, ici et maintenant, un appel fraternel à la jeunesse burkinabè, pour lui demander de se démarquer de ces comportements honteux, qui sont l’œuvre

de politiciens aux agendas cachés.



Nous sommes partisans de l’audit de la gestion de toutes les institutions et sociétés publiques. Mais, nous soutenons sans réserve la demande de contre­-expertise du CSC et exigeons que la procédure administrative suive son cours.

Nous lançons également un appel aux autorités du pays pour qu’elles mettent fin au désordre que certains veulent semer dans notre pays.



Que la lumière soit faite sur cette affaire CSC, et que la vérité triomphe! NON à la manipulation de la jeunesse burkinabè !



NON au putsch des politiciens véreux! NON aux agendas politiques cachés!

La patrie ou la mort, nous vaincrons!


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